Conséquence de la pandémie et de l’inflation, les aliments sont plus chers et moins accessibles. À cela s’ajoute notre consommation d’aliments ultra-transformés, qui contribue au développement de maladies chroniques. Bref, l’insécurité alimentaire a aujourd’hui des répercussions directes sur la santé physique et mentale de plus en plus de personnes.
Isabelle Giroux, diététiste, professeure et directrice de l’École des sciences de la nutrition de l’Université d’Ottawa, souligne avec justesse que l’innovation en sciences des aliments et de la nutrition est indispensable pour promouvoir la santé et le bien-être à l’échelle mondiale. « Les diététistes que forme l’École sont en mesure de faire face aux enjeux de santé actuels avec expertise et détermination. »
La littératie alimentaire : de l’école à la table
Selon Isabelle Giroux, « la nutrition doit occuper une place prépondérante dans l’éducation des gens et des collectivités. » Une meilleure éducation nutritionnelle dès le jeune âge pourrait accroître la littératie alimentaire et favoriser des choix alimentaires plus sains et économiques.
La transmission des connaissances fait partie de l’ADN des personnes formées à l’École. Une fois par année, les étudiantes et étudiants du cours d’alimentation des collectivités invitent leurs proches et les membres du personnel à un repas collectif. La confection du menu est claire : le repas doit être nutritif et savoureux, en plus de respecter un budget donné.
Pour les diététistes en devenir, ces repas représentent une occasion idéale de mettre en pratique leurs compétences (gestion, leadership, communication, collaboration et approvisionnement alimentaire). Pour les convives, c’est l’occasion d’apprendre, et de découvrir les possibilités d’une alimentation saine et abordable.
« La nutrition doit occuper une place prépondérante dans l’éducation des gens et des collectivités. »
Isabelle Giroux
— Professeure et directrice de l’École des sciences de la nutrition
Préparer les diététistes de demain
La directrice affirme que le caractère unique de l’École réside dans l’importance qu’elle accorde aux sciences des aliments et de la nutrition en les plaçant au cœur de l’enseignement et de la recherche. L’expertise des diététistes qui y étudient répond aux besoins en matière de soins de santé ainsi que de prévention et de promotion de la santé. Grâce à sa nouvelle maîtrise en nutrition et biosciences alimentaires, l’École continue aussi d’attirer des personnes passionnées par la recherche.
Équipée de laboratoires ultramodernes propices à des expériences pratiques, l’École forme une nouvelle génération de spécialistes pour guider nos choix alimentaires dans un monde en constante évolution.
Accrédité par l’Alliance canadienne des organismes de réglementation des diététistes, le programme de formation professionnelle en diététique ouvre la voie à l’admission dans les organismes provinciaux de réglementation des diététistes. La demande de spécialistes en la matière ne cesse d’augmenter, de sorte que le domaine offre d’excellents débouchés.
De la recherche innovante aux étiquettes de vos aliments
Isabelle Giroux souligne à quel point l’École excelle dans des projets de recherche innovants sur des enjeux cruciaux en matière de nutrition. Ses chercheuses et chercheurs évaluent notamment la littératie alimentaire des étudiantes et étudiants de l’Université d’Ottawa pour mettre en lumière les obstacles à une alimentation saine et proposer des solutions.
Un autre projet porte sur le rôle des diététistes dans les équipes interprofessionnelles de soins de santé primaires au Canada; il vise à cerner les compétences clés et à identifier les obstacles à des soins de qualité. Ce genre d’initiative comble des lacunes et enrichit grandement la littérature scientifique. Susan Tosh, professeure en sciences des aliments, a par exemple démontré les bienfaits nutritionnels de l’avoine sur la santé.
Cette preuve scientifique a donné au gouvernement du Canada la confirmation dont il avait besoin pour mentionner sur les étiquettes des produits alimentaires que les fibres d’avoine contribuent à réduire le cholestérol sanguin.
L’École des sciences de la nutrition de l’Université d’Ottawa bâtit un avenir où manger sainement est une réalité pour toutes et tous, grâce à son engagement en recherche, en innovation et en éducation. Elle forme des diététistes qui ont les compétences nécessaires et jouent un rôle essentiel dans un monde où alimentation saine rime avec bien-être. Si vous vous intéressez aux sciences de la nutrition, consultez notre site Web pour connaître nos programmes, dont notre maîtrise en nutrition et biosciences alimentaires.
Isabelle Giroux participera au colloque Les sciences de la nutrition au 21e siècle : de la recherche à l’assiette organisé par France Rioux et Melissa Fernandez, professeures à l’École des sciences de la nutrition, dans le cadre du 91e Congrès de l’Acfas, qui se tiendra à l’Université d’Ottawa du 13 au 17 mai.
