« L’anthropologie est une discipline qui interagit avec plusieurs autres matières, comme la psychologie, la sociologie ou encore l’histoire. C’est une discipline qui assure notre capacité d’analyser et de questionner les choses que d’autres tiennent peut-être pour acquises. Un des sujets qui m’intéressent est celui de la nourriture et du degré auquel plusieurs d’entre nous sont tout à fait déconnectés de ses processus de production. L’anthropologie me donne aussi une vision du monde à travers laquelle je peux mieux examiner l’économie néolibérale afin d’imaginer d’autres manières de vivre. En un sens, elle me permet de mieux comprendre ce que cela signifie d’être humain. »
Zachary Miller, étudiant
« La sociologie m’aide à comprendre les contradictions inhérentes de ce monde. Comme discipline, elle m’est utile non seulement pour mieux saisir la signification de phénomènes actuels, mais aussi parce qu’elle me donne les outils pour les expliquer. En même temps, elle m’accorde une certaine créativité. Personnellement, ce qui m’intéresse particulièrement, en ce moment, ce sont des questions d’identité nationale. Bien que nous souhaitions être, en tant que Canadiens, un peuple ouvert et accueillant, nous cherchons aussi à avoir notre propre identité. Comment ces tensions se manifestent-elles dans notre société? Qu’est-ce que ça veut dire au juste « être Québécois »? Qu’est-ce que c’est qu’être « Franco-Ontarien »? Dans le contexte national actuel, par exemple, peut-on admettre que le Québec est bel et bien une société distincte? »
Yannick Masse, diplômé
« L’humanité elle-même me fascine! Apprendre au sujet des différents systèmes socioculturels me permet de conceptualiser différentes façons d’être humain. »
« L’anthropologue peut collaborer avec diverses communautés pour sauvegarder la diversité culturelle. Mes études me permettent de mieux comprendre ma propre existence et m’aident à vivre de la façon la plus authentique possible : cela implique que je vais faire mon possible pour aider les humains à vivre pleinement en harmonie avec les entités humaines et non-humaines avec lesquelles nous formons le système symbiotique qu’est la planète Terre. »
Nicolas Rasiulis, étudiant