L’électrification en perte de popularité au Canada, selon un sondage national

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Homme chargeant un véhicule électrique
Maxim Hopman (Unspalsh)
Les coûts énergétiques découragent la population canadienne de contribuer à l’atteinte des objectifs climatiques du pays

Un nouveau sondage publié par l’Université d’Ottawa montre que la population canadienne tend de moins en moins à vouloir agir pour le climat parce qu’elle s’inquiète de l’abordabilité énergétique.

Nanos Research a réalisé ce sondage auprès de plus d’un millier de Canadiennes et Canadiens pour le programme Énergie positive de l’Université d’Ottawa afin de connaître leur avis sur l’ambition climatique, le recours accru à l’électricité dans leur quotidien, et la capacité des gouvernements à assurer l’abordabilité de l’énergie. Le sondage portait aussi sur la concordance entre les politiques climatiques et l’opinion publique, et sur les partenariats avec les communautés autochtones dans le cadre de projets énergétiques.

« Ces nouveaux constats portent à réflexion pour les gouvernements qui cherchent à réduire les émissions du Canada : la population s’intéresse de moins en moins à l’électrification, s’inquiète des coûts énergétiques et juge que les administrations publiques font piètre figure quand il est question d’assurer l’abordabilité de l’énergie tout en travaillant à atteindre les objectifs climatiques », souligne Monica Gattinger, professeure à la Faculté des sciences sociales, présidente fondatrice d’Énergie positive et directrice de l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique.

« La population canadienne veut qu’on agisse pour le climat, mais pour qu’elle demeure en faveur de la réduction des émissions, les décisionnaires devront adopter des mesures qui répondent aussi à ses besoins en énergie dans une optique d’abordabilité et de fiabilité. »

Consulter les principaux résultats du sondage et le sondage intégral (en anglais seulement).

Le programme Énergie positive de l’Université d’Ottawa réunit des chercheuses et chercheurs et des décisionnaires de premier plan issus des secteurs privé et public, de communautés autochtones, de collectivités locales et d’organismes de protection de l’environnement pour trouver des manières de renforcer la confiance du public dans les décisions énergétiques.
 

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