Le Chili commémore les 50 ans du coup d'État militaire de Pinochet
Vous pouvez communiquer directement avec :
Marie-Christine Doran (français, anglais et espagnol)
Professeure titulaire, École d'Études politiques, Faculté des sciences sociales, et directrice de l’Observatoire violence, criminalisation et démocratie (OVCD).
La professeure Doran peut expliquer pourquoi ça il a fallu attendre 33 ans depuis la transition vers la démocratie en Chili pour constater des progrès en matière de droits de la personne et pourquoi le Chili est encore aussi polarisé sur ces questions, comme le montre la montée de l’extrême-droite revendiquant l’héritage de la dictature d’Augusto Pinochet.
« Cinquante ans après le coup d’État et plus de 30 ans après la fin de la dictature, le gouvernement de Gabriel Boric est le premier à lancer un Plan national de recherche pour élucider le sort de milliers de disparus et disparitions forcées commises sous la dictature et jamais punies à cause de la loi d’amnistie léguée par la dictature de Pinochet.
Il y a également eu récemment plusieurs jugements historiques de la Cour suprême du Chili pour des violations des droits de la personne commises sous la dictature, notamment la torture et l’assassinat du chanteur populaire Victor Jara ainsi que le premier jugement sur les violences sexuelles systématiques commises contre les prisonnières politiques pendant la dictature (violence politico-sexuelle). »