Il y a un gros débat dans la région et aux USA en ce moment concernant l’approche de « main dure » en sécurité utilisée par le Salvador. Ce pays a notamment inclus des peines de prison de 10 à 15 ans pour les journalistes qui critiquent le travail de la police ou de l’armée, malgré des centaines de morts innocents dans le cadre des opérations anti-drogues.
D’autres pays de la région comme l’Équateur sont tentés par ce modèle malgré les coûts pour la démocratie et le respect des droits humains. L’Équateur va tenir un référendum le 21 avril prochain pour changer sa constitution et pourrait enclencher une régression autoritaire en suivant l’exemple du Salvador, qui, comme expliqué dans mon article, est une approche très dangereuse et reposant sur de la corruption généralisée.
Lire l'article (en anglais) : “'Bukelism', El Salvador's flawed approach to gang violence, is no silver bullet for Ecuador”