Le COVID est un obstacle plus important que je ne le pensais

Faculté des sciences sociales
From the Field
Népal

Par Alyna

Student, International Development and Globalization

Carte du monde
« Alors que j'approche du dernier mois de mon stage à distance avec SETU Nepal, j'ai vraiment commencé à ressentir les effets de la pandémie du COVID-19. »

Alyna, Développement international et mondialisation
Pays de stage virtuel: Népal
ONG canadienne: CECI
ONG locale: SETU Nepal

Il est évident que la pandémie est la raison pour laquelle ce stage est effectué à distance, mais depuis peu, j'ai été confrontée à plusieurs autres défis. Le travail international à distance peut être décrit par un obstacle ultime: le temps. Le décalage horaire constitue un véritable défi, difficile à surmonter car il ne peut être modifié. Il est donc essentiel de s'adapter rapidement et de gérer ses attentes en conséquence. Par exemple, le Canada et le Népal ont un décalage horaire d'environ 10 heures, de sorte que ma journée de travail commence juste au moment où celle de mes homologues se termine. Cela rend la communication difficile. J'ai dû adapter mon emploi du temps pour m'assurer d'avoir le temps, le matin, de poser des questions ou d'apporter des précisions avant qu'il ne soit trop tard au Népal, faute de quoi je dois attendre le lendemain pour obtenir une réponse.

En plus du décalage horaire, le Népal est verrouillé depuis un certain temps. Alors que les choses commencent à s'ouvrir à nouveau ici, elles sont toujours en difficulté. Mon organisation, SETU Nepal, a donc été extrêmement occupée par les activités de réponse au COVID-19. Il est donc parfois encore plus difficile de les contacter et de recevoir de nouveaux travaux de leur part, car ils sont en train d'aider la communauté. Bien entendu, je comprends très bien la situation sur place, mais il m'est néanmoins difficile de me sentir productif dans mes activités professionnelles quotidiennes. Si je termine une tâche et que je n'ai pas reçu de nouvelles instructions, je dois attendre qu'ils aient un moment de libre pour discuter de la suite.

Ces obstacles causés par le COVID - aussi frustrants et difficiles qu'ils puissent être - m'ont forcée à m'adapter à la nouvelle « normalité ». Modifier mon emploi du temps, me lever plus tôt, être plus précis dans mes courriels et compter parfois sur mes propres compétences en matière de dépannage sont autant de domaines que j'ai dû améliorer ou modifier. En fin de compte, je pense que cette expérience a fait de moi une meilleure stagiaire et, je l'espère, une meilleure étudiante et employée à l'avenir, et c'est pourquoi je ne changerais rien.