Le quotidien d’une stagiaire internationale en virtuel

Par Darya

Student, Honours Criminology

From the Field
Soudan
photo d'une petite valise avec des petits drapeaux de partout
« Grâce à ce stage, j'ai déjà eu l'occasion d'acquérir un grand nombre de connaissances sur la lutte contre la violence armée et les efforts de déminage. »

Darya, Spécialisation en criminologie
Pays de stage virtuel: Sudan du Sud
ONG canadienne: Mines Action Canada
ONG locale: The South Sudan Action Network on Small Arms (SSANSA)

Le fait de pouvoir effectuer un stage non seulement auprès de l'ONG internationale qui m'accueille, le South Sudan Action Network on Small Arms, mais aussi auprès de mon ONG partenaire canadienne, Mines Action Canada, a été une expérience révélatrice. Comme mes autres pairs, je ne peux pas me rendre dans mon pays d'accueil, le Sud-Soudan, en raison du COVID-19, mais cela a été tout aussi intéressant, car j'ai pu assister à certaines discussions, notamment à des réunions de la commission des affaires étrangères du Sénat. Cependant, j'ai le sentiment que si j'avais voyagé dans mon pays d'accueil, j'aurais été davantage intégrée aux activités quotidiennes de l'ONG.

Le Réseau d'action du Soudan du Sud sur les armes légères lutte contre la violence armée par le biais d'une série de campagnes. Au quotidien, je surveille les sites web d'information à la recherche de mises à jour quotidiennes concernant la politique, la sécurité, l'économie, et je prends note de l'état de la société dans laquelle mon organisation d'accueil tente de s'impliquer. Cela me permet d'en savoir plus sur l'actualité du Soudan du Sud et de tenir mon organisation d'accueil informée de tout événement susceptible d'influer sur sa capacité à mener des actions de plaidoyer efficaces.

Comme indiqué sur son site web, l'ONG canadienne qui est mon partenaire, Mines Action Canada, s'efforce d'éliminer les graves conséquences humanitaires, développementales et environnementales des armes qui frappent sans discrimination. Il s'agit d'une organisation de désarmement humanitaire de premier plan qui tente de prévenir la souffrance en limitant les armes qui peuvent présenter un risque pendant et après un conflit. Elle s'efforce de mettre fin aux souffrances causées par des armes telles que les mines terrestres, les armes explosives et les armes à sous-munitions. J'ai assisté à des réunions du sénat ainsi qu'à quelques conférences sur la violence armée et le déminage, des informations qui peuvent également aider l'ONG qui m'accueille, le SSANSA. J'ai des réunions toutes les deux semaines avec mon superviseur et mon collègue de Mines Actions Canada, ce qui me permet d'exprimer mes préoccupations, de poser des questions et de parler de futures missions lorsque je n'ai pas beaucoup de travail à faire pour mon ONG d'accueil. J'ai l'impression d'être soutenue par l'organisation, car lorsque j'ai des questions ou des préoccupations, elles sont immédiatement prises en compte.

Travailler avec les deux ONG m'a permis d'acquérir de nouvelles connaissances sur la lutte contre la violence armée, non seulement sur les dommages causés aux populations civiles pendant les conflits, mais aussi sur les conséquences dangereuses en termes d'engins non explosés.

Mon expérience m'a appris que l'on peut toujours faire plus si l'on est motivé, comme faire plus de recherches ou assister à des séances d'information. Dans le cadre de ce stage, je pense que l'on peut apprendre autant que l'on veut en ce qui concerne les activités de plaidoyer des ONG. Mon superviseur à Mines Action Canada, par exemple, m'envoie des articles et des réunions auxquelles je peux assister pour en savoir plus sur le déminage, et je peux faire des recherches supplémentaires pour obtenir des informations de fond.

Jusqu'à présent, j'ai trouvé ce stage révélateur et instructif, et j'attends avec impatience le reste de mon stage.