La diplomatie pendant le COVID-19

Faculté des sciences sociales
From the Field
Thaïlande

Par Bibi

Student, Joint Honours Political Science and Public Administration United Nations Association of Canada (UNAC)

une carte internationale
« En tant que personne qui aspire à devenir diplomate et futur dirigeant de ce pays, j'ai trouvé cette expérience très utile. »

Bibi, Sciences politiques et administration publique
Pays de stage virtuel: Thaïlande 
ONG canadienne: Association canadienne pour les Nations unies (ACNU)
ONG locale: Thaïlande Fonds des Nations unies pour la population pour la région Asie-Pacifique (FNUAP)

Je m'appelle Bibi et je vais vous faire part de mon expérience de travail à l'international pendant le Covid-19. Actuellement, je travaille avec l'UNAC où je participe au suivi et à l'évaluation des pratiques et des rapports. Plus tard, je travaillerai avec l'UNFPA Thaïlande où je me concentrerai sur l'égalité des sexes et la santé des femmes. En raison du Covid-19, je n'étais pas sur le point de me rendre en Thaïlande pour prendre mon poste, mais je travaille et travaillerai depuis ma maison.

Photo de bibi au travail

Actuellement, au sein de l'Association canadienne pour les Nations Unies, j'ai eu l'occasion de travailler avec une équipe dynamique composée d'individus de différents horizons et expertises. Mes responsabilités en tant que stagiaire consistent à aider le gestionnaire des programmes internationaux à réviser les manuels de suivi et d'évaluation des programmes internationaux proposés par l'UNAC, tels que l'IDDIP - le programme de stages en développement international et diplomatique, IYIP - le programme de stages internationaux pour la jeunesse, FLIP - le programme d'éducation financière, CSC - le Corps de service du Canada et enfin le programme Corps vert du Canada. Cela me donne l'occasion d'utiliser une combinaison d'expériences et de compétences passées pour fournir des recommandations significatives afin de renforcer les périodes de rapport pour le suivi et l'évolution. Outre la recherche et l'examen des programmes, j'ai également eu l'occasion de participer à d'autres événements et groupes de discussion organisés par l'UNAC. Le 9 juillet, il y a eu une discussion sur les jeunes et l'emploi futur à l'époque du Covid-19, le 16 juillet il y a eu deux sessions de panel sur la durabilité : une sur l'environnement et l'autre sur la santé. Avec ces panels et ces discussions publiques, mon équipe s'est assurée que j'avais la possibilité d'être incluse et de participer.

Avant de travailler avec l'UNAC, mon intérêt pour les affaires internationales s'est développé au cours de mes voyages avec ma famille et de mon expérience des affaires consultatives. Ma passion pour la politique vient du fait que je sers ma communauté et que je représente les étudiants dans la politique étudiante. Je savais qu'un jour je voudrais vraiment faire carrière dans la politique et les affaires internationales. En tant que stagiaire au Parlement, j'ai pu acquérir de l'expérience dans le domaine des affaires internationales, en travaillant avec le Comité permanent du commerce international sur des accords tels que l'ALENA, la CUSMA, l'AECG, l'ALECC, le multiculturalisme et la diversification des échanges commerciaux au Canada. J'ai eu l'occasion de participer à des conférences et à des groupes d'experts concernant le rôle du Canada au niveau international, comme Women Deliver, et avec l'UNAC avant la candidature au Conseil de sécurité de l'ONU. Je milite également pour l'égalité des sexes, la santé mentale et les droits des femmes.

Mon expérience au sein de l'UNAC a été très enrichissante, même si j'ai dû faire face à quelques difficultés dues au Covid-19. Travailler à distance a été un apprentissage personnel, car cela a eu un impact sur mes horaires et ma routine, et en particulier sur la manière dont j'aborde les choses simples au jour le jour. J'ai découvert qu'il est très important d'établir un calendrier et de faire des pauses bien-être lorsque c'est nécessaire, en plus d'établir des limites de travail claires. Le Covid-19 nous a permis de travailler à domicile, d'utiliser et de découvrir de nouvelles technologies pour rester au travail et en contact avec nos proches, mais cela a également augmenté notre temps d'écran. Je me considère comme exceptionnellement chanceuse de travailler avec une équipe qui est flexible et qui met l'accent sur la santé mentale et le bien-être.

Grâce à cette expérience, même si mes voyages ont été très limités, j'ai toujours l'impression qu'il y a un aspect international. Chaque rapport que j'ai examiné m'a permis d'apprendre des faits intéressants sur l'impact que les politiques et les programmes canadiens ont eu sur la scène internationale. Par exemple, le programme de stages en compétences financière est mené en collaboration avec le gouvernement cambodgien et vise à atteindre l'objectif de développement durable en matière d'éducation de qualité. Le Corps de service canadien donne aux Canadiens l'occasion de participer à des réunions de haut niveau, et le Corps vert canadien se concentre spécifiquement sur l'Accord de Paris en plus des objectifs de développement durable en matière d'environnement. Avec l’aide des réunions et des panels, j'ai l'occasion de rencontrer des experts et des politiciens du monde entier et d'apprendre d'eux. L'expérience me rappelle beaucoup les affaires et les tâches de consultation - travailler pour un bureau étranger à partir de chez soi ou travailler à partir d'un lieu étranger à partir de chez soi.

En tant que personne qui aspire à devenir diplomate et futur dirigeant de ce pays, j'ai trouvé cette expérience très utile. J'ai hâte de voir ce que ce stage me réserve d'autre, ainsi que ma carrière dans la politique et les affaires internationales.