Émilie, Développement international et mondialisation, Forum des fédérations, Myanmar et Népal, soutien aux projets
Pour un jeune diplômé, une problématique fréquemment rencontrée lors de la recherche d’emploi est le manque d’expérience. C’est en cherchant des solutions à cette problématique, pendant ma deuxième année universitaire, que j’ai trouvé cette opportunité de stage à l’international. Cela me permet de gagner en connaissance, tout en continuant mon parcours académique à l’Université d’Ottawa. Les endroits où faire ce stage sont nombreux et la sélection de l’organisme canadienne n’a pas été une tâche facile ! Toutes les ONG sont très intéressantes, mais j’ai choisi le Forum des Fédérations au Myanmar et au Népal. La situation particulière dans ces pays mais principalement celle du Myanmar a grandement influencé mon choix. La situation mondiale actuelle ne me permet malheureusement pas de rejoindre mes collègues là-bas, mais les expériences sont toutes aussi enrichissantes.
Les tâches et le travail n’ont pas tardé à arriver. Dès la première semaine, je me suis retrouvée avec trois présentations, dont deux devant une classe de l’Université de Chiang Mai. Cela m’a tout de suite sorti de ma zone de confort, puisque je n’apprécie pas les exposés oraux ! Malgré le stress et la quantité de travail que m’a causé ces assignations, j’en ressors gagnante, puisque la gêne et l’inconfort de parler devant des groupes n’a pas eu le choix de se dissiper. Cela m’a également permis de travailler sur mes qualités de présentatrice. Mes responsabilités consistent principalement à assister et à appuyer mes collègues dans leurs tâches du quotidien, ce qui m’aide grandement à comprendre le type de tâche que je pourrais avoir à faire, lorsque je serai moi-même dans ce domaine.
Le travail en ligne cause, en effet, certaines problématiques. Pour moi, il a été plus ardu de comprendre réellement la situation expérimentée par mes collègues du Myanmar. Avec le coup d’État s’étant produit en février, ils ont vécu et continuent de vivre de grandes difficultés. En n’étant pas là-bas, il n’est pas toujours évident de comprendre l’ampleur de la situation. C’est en me débrouillant, en posant des questions et en lisant les médias locaux du pays que j’ai été en mesure de m’éduquer sur la situation ainsi que d’avoir une plus grande sensibilité. Cette expérience m’a également confronté aux réalités du terrain. J’ai réalisé par cela qu’il est primordial de bien s’éduquer avant de voyager dans un pays ou bien dans mon cas, d’y travailler.
En bref, bien que nous sommes qu’à la moitié du stage, je suis très heureuse d’y être. Je suis sûre que les expériences acquises seront extrêmement pertinentes tout au long de ma carrière dans le milieu du développement international.