Said, Maîtrise en sciences politiques
Pays de stage virtuel: Kenya
ONG canadienne: Association canadienne pour les Nations unies, Kenya
ONG locale: ONU-Habitat
Je craignais que mon travail ne soit pas à la hauteur ou que je ne déçoive mon superviseur. C'était la première fois que je travaillais avec une organisation de développement officielle jouissant d'une telle réputation et d'un tel prestige. Lorsque le stage a commencé en juin et que nous avons eu nos premières réunions, mon inquiétude s'est un peu accrue. Ma première grande mission consistait à participer à la création d'un PowerPoint sur le sans-abrisme dans le monde que mon superviseur présenterait lors d'une conférence des Nations Unies. Le fait que mon travail soit présenté lors d'un événement d'une telle importance m'a quelque peu angoissé, mais m'a également motivé à travailler encore plus dur qu'auparavant pour ne pas décevoir ONU-Habitat.
Lors de notre première réunion, mon inquiétude s'est dissipée grâce à de nouvelles informations. La coordination et la répartition des tâches au sein des équipes étaient excellentes. De plus, j'ai eu l'impression de pouvoir faire confiance au jugement de mes superviseurs en raison de leur expérience. Avant de commencer à travailler sur ma mission, j'ai reçu de petites tâches pour me préparer de manière adéquate. Je devais rassembler des informations et des sources sur le sans-abrisme dans le monde, ainsi qu'un plan détaillé du contenu de mes recherches. Cela allait de la définition du sans-abrisme à l'impact du Covid-19 sur le sans-abrisme. Grâce à cela, j'avais un objectif clair et des tâches en tête pour m'occuper pendant mon stage. J'ai également trouvé l'équipe professionnelle et organisée. Malgré le décalage horaire, nous avons pu coordonner des réunions à une heure fixe à laquelle nous pouvions tous nous rencontrer.
Pour ma mission, j'ai reçu un excellent retour d'information constructif. Mon superviseur m'a donné des explications détaillées pour guider mon travail : je devais adapter mon langage à un public plus international lorsque je discutais des problèmes liés au sans-abrisme; lorsque j'utilisais des pays sélectionnés, je devais préciser qu'il ne s'agissait que de cas sélectionnés. Cela m'a aidé à améliorer mes compétences rédactionnelles pour mes futurs travaux. J'ai trouvé les délais de mes travaux gérables, j'ai pu planifier mes heures de travail. Comme mon stage et mes missions se concentrent sur une perspective plus globale, je n'ai pas eu beaucoup d'interactions concernant les questions locales kenyanes. Je pense que travailler avec ONU-Habitat est une expérience enrichissante car elle m'a permis de mieux comprendre les problèmes mondiaux tels que le sans-abrisme et la manière dont ils sont traités par les responsables des politiques de développement. En outre, j'ai trouvé que cette expérience m'a aidé à devenir plus confiant dans mes compétences de rédaction et de présentation grâce aux commentaires de mes superviseurs.