La NAFSO et le COVID-19

Faculté des sciences sociales
From the Field
Sri Lanka

Par Leorah

Student, International Development and Globalization

Carte continental
« Le passage au virtuel peut s'avérer difficile lorsque l'on travaille avec une petite organisation. »

Leorah, Développement international et mondialisation
Pays de stage virtuel: Sri Lanka
ONG canadienne: Alternatives
ONG locale: National Fisheries Solidarity Organization

Je travaille comme stagiaire en recherche sur les droits de l'homme pour la National Fishery Solidarity Organization (NAFSO), un mouvement de pêcheurs du Sri Lanka qui travaille avec des groupes marginalisés tels que les personnes déplacées, les femmes et les jeunes pour promouvoir les droits de l'homme et un véritable développement durable, en particulier dans les secteurs de l'agriculture et de la pêche dans le Sri Lanka post-conflit.

Mon travail comprend des recherches spécifiques sur les droits de l'homme ou sur des questions relatives aux objectifs de développement durable (ODD), tels que le climat et la biodiversité. Mes recherches portent aussi bien sur la manière dont les projets d'infrastructure affectent les moyens de subsistance que sur la manière dont le climat et les zones côtières, la « vie sous l'eau », sont affectés par les activités humaines.

NAFSO a fait un excellent travail en devenant virtuelle. Toutes les réunions sont organisées en ligne et nous envoyons constamment des courriels à tout le monde (une petite équipe de huit personnes). Il a également participé à un projet de recherche communautaire mené par ESCR-NET (Réseau international pour les droits économiques, sociaux et culturels) auquel ont participé sept autres organisations dans des pays tels que l'Équateur et le Guatemala.NAFSO contribue fortement à ce projet en posant des questions et en aidant d'autres organisations tout en collaborant et en prenant des idées pour modifier son propre plan d'action.

Le passage au virtuel peut s'avérer difficile lorsque l'on travaille avec une petite organisation. Cette organisation a pris le problème à bras-le-corps. Elle travaille sur divers projets virtuels, organise des réunions communautaires et des présentations en ligne, tout en faisant preuve de patience et en prenant le temps d'orienter les personnes qui ne sont pas très à l'aise avec la technologie lors de toutes les réunions. Elle dispose notamment d'interprètes pour les trois langues officielles, à savoir l'anglais, le tamoul et le cinghalais : anglais, tamoul et cinghalais.

Ils se sont très bien adaptés aux politiques du COVID-19 dans le pays. C'est utile en tant que stagiaire, car j'ai l'impression de participer à l'organisation. Ils ont fait en sorte que je me sente intégrée alors que j'aurais pu me sentir exclue parce que je me trouvais à l'autre bout du monde, loin de mes collègues.