Douze équipes ont repensé les programmes d'études existants pour y intégrer un nouveau régime d'apprentissage expérientiel à haute intensité. Dans le cadre de leur travail, elles ont identifié des cours qui peuvent être évalués à l'aide d'activités d'apprentissage par l'expérience, décrit de nouvelles activités d'apprentissage et stratégies d'évaluation et dressé la liste des partenaires communautaires potentiels pour l'apprentissage par le service communautaire, ainsi que des descriptions de cours pour les activités dirigées par les étudiants qui ne sont actuellement pas créditées, mais qui pourraient l'être.
Des mentors, tirés du monde professionnel et eux-mêmes diplômés de la Faculté, ont joué un rôle important en guidant les participants tout au long des phases initiales du défi, en apportant leur expertise et leur point de vue pour aider les équipes à affiner leur approche.
Le défi a présenté de nombreuses innovations. Une équipe a par exemple suggéré d'ajouter des simulations numériques au cours desquelles les étudiants seraient confrontés à divers scénarios de crise en matière de relations internationales. Des étudiants en psychologie ont de leur côté recommandé la création d'un cours qui permettrait de sortir du cadre des idéologies occidentales et des valeurs eurocentriques et les ouvrirait à un large éventail de façons dont les différentes cultures du monde abordent la recherche et l'intervention dans le domaine de la santé mentale.
Le point culminant du défi a été l'annonce des gagnants. Les juges ont pris en compte des facteurs tels que l'innovation, la faisabilité et l'impact. L'équipe gagnante a reçu un prix de 1000 $ et les deux équipes finalistes ont reçu 500 $. Toutes les équipes peuvent également être assurées que leurs programmes réimaginés seront soumis aux unités académiques respectives pour être développés, validant ainsi leur travail acharné.
Le Défi "Apprendre par l'expérience" de la Faculté des sciences sociales a démontré l'immense potentiel que l'innovation peut jouer dans l’éducation. Le fait que les étudiants réfléchissent à cette question leur a permis d'adopter un point de vue unique et a mis en évidence leur engagement à imaginer l'avenir de l'enseignement postsecondaire.