Samira, Économie et développement international,
Alternatives, République démocratique du Congo, Solidarité des femmes pour le développement intégral (SOFEDI)
En effet, ayant grandi dans un pays jugé sous-développé, très jeune j’ai vite voulu comprendre les contours et profondeurs de cette aide. Cependant, au cours de mon parcours universitaire j’ai développé un grand intérêt pour les études de genre qui m’ont poussé à postuler un stage international auprès de l’ONG Alternatives en partenariat avec l’ONG SOFEDI basée au Conge RDC qui milite pour les droits des femmes travaillants dans les mines et pour l’accès à la santé sexuelle et reproductive. Lorsque j’ai appris que ma candidature avait été accepté, j’étais très heureuse et excitée de débuter cette expérience que j’appelais personnellement le stage idéal au vu de mon intérêt grandissant face aux relations de genre.
Effectuant mon stage à distance du aux restrictions liées à la pandémie de la Covid 19, j’ai eu à me poser des questions sur ce que représentais pour moi le stage idéal et je me suis retrouver énumérant ces éléments entres autres : avoir une communication parfaite avec les représentants de l’ONG locale et canadienne, avoir des informations en temps réelles sur les enjeux des femmes travaillant dans un domaine jugé masculin dans la région où se déroule de mon stage, être impliquée dans l’élaboration de procédures/programmes concernant l’ONG. Pour moi le stage idéal était une perfection que je m’étais construite avant même de débuter.
À un peu plus d’un mois après le début de mon stage je retiens que, l’adaptation, au-delà de mes propres attentes perfectionnistes a été mon plus grand atout. Les représentants de l’ONG locale, de l’ONG canadienne et de la faculté nous encadrent au maximum de leur capacité mais je dirai que l’atteinte des objectifs qu’on s’est soi-même prescrit repose en bonne partie sur nos capacités à aller vers l’information qu’on recherche et sur le fait de rester motiver tout le long même si nous sommes derrière nos écrans.
Le stage idéal, est donc celui-là où je m’adapte.