Rebecca, Conflits et droits humains, CECI, Népal, Trans-Himalayan Envrionment and Livelihood Program (T-HELP).
En essayant de reprendre un peu mon souffle après cette dure année 2020-2021, j’ai décidé de m’inscrire aux stages internationaux. J’en avais assez des examens, je cherchais de l’expérience de travail sur le terrain, mais j’essayais de rendre ma dernière année universitaire moins occupée que celle qui vient de se terminer.
Acceptée comme agente en communication auprès du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI), j’ai ensuite été affiliée avec une organisation au Népal, soit le Trans-Himalayan Envrionment and Livelihood Program (T-HELP). Je suis chargée de mettre à jour les documents officiels de l’organisme, d’entrer en contact avec de potentiels bailleurs de fonds et de potentiels partenaires, mais surtout, de m’occuper des réseaux sociaux de l’organisme. À cette cinquième semaine de stage, il se doit d’avouer que la lune de miel se termine, mais j’essaie de d’abord satisfaire les besoins de mon organisme.
À ce jour, je suis entièrement satisfaite d’avoir choisi un stage au lieu de suivre 2 cours d’été. Même si les cours d’été sont habituellement de six semaines et que ce stage en est de douze, éviter les examens, les travaux et les cours intensifs me permet de respirer.
Une autre beauté de ce stage est qu’il me permet de travailler sur quelque chose d’entièrement différent de mon domaine d’étude. Certains verraient ceci comme un désavantage, mais au contraire, je crois personnellement que j’acquière des connaissances fortes utiles, et ce, même si elles ne sont pas directement liées à mon domaine d’étude. En considérant que la théorie rejoint plus ou moins la pratique, je prends cette opportunité comme une manière d’enrichir mes connaissances.
Il est vrai que le décalage horaire pourrait être un obstacle important pour plusieurs. En revanche, je décide d’aborder cet obstacle autrement. En commençant ma journée très tôt, celle-ci se finit également plus tôt. J’ai donc davantage de temps pour profiter de cette belle température. De plus, les rencontres sont peu fréquentes, soit une fois aux 14 jours. Je dois donc très rarement me réveiller à 5 h du matin.
Un autre avantage d’un stage à distance, c’est la possibilité de continuer ses occupations ici. En étant soigneusement préparé et dédié aux tâches du stage, il est totalement possible de mélanger ses responsabilités personnelles et professionnelles.
En revanche, le plus grand désavantage d’un stage international est qu’il est plus difficile de comprendre et d’adopter la culture d’un pays d’accueil. Heureusement, en étant créatif, il est très possible d’avoir une expérience de stage à distance de manière très semblable à un stage en présentiel. Par exemple, j’essaie d’intégrer au moins une recette par semaine qui provient du Kathmandu Post.
En réalité, lorsque nous remettons les choses en perspective, c’était vraiment le meilleur choix à faire !