Équité, diversité et inclusion

Conformément à la position de l’Université d’Ottawa en matière d’inclusion et de diversité, l’École de travail social s’engage à promouvoir un environnement pédagogique fondé sur l’équité, la diversité et l’inclusion.

L’École de travail social reconnaît que des groupes sociaux sont désavantagés en raison d’inégalités historiquement construites et inscrites dans les structures sociales, les institutions et les discours idéologiques servant à les justifier. Ces inégalités (fondées sur le sexe et le genre, la race et l’ethnicité, la religion, l’âge, la sexualité, l’identité de genre, la langue, la classe sociale, le handicap et les capacités) amènent des différences d’accès à l’éducation et aux divers lieux de pouvoir économique, politique, social et culturel. Conformément aux valeurs qui définissent la profession du travail social, l’École de travail social adhère au principe d’équité, c’est-à-dire qu’elle souscrit à la volonté d’offrir aux personnes la possibilité de développer leur plein potentiel peu importe leurs caractéristiques particulières.

L’engagement de l’École en faveur de l’équité, de la diversité et de l’inclusion recouvre les domaines suivants :

1. le recrutement, l’admission et la rétention des personnes étudiantes;
2. le curriculum;
3. la recherche;
4. le recrutement des personnes membres du personnel administratif et du corps professoral;
5. les stages et autres collaborations avec la communauté.

Cet engagement mobilise l’ensemble de l’École, des personnes membres du corps professoral aux personnes étudiantes des trois cycles, en passant par les personnes membres du personnel administratif, du corps professoral à temps partiel et les personnes superviseures dans les milieux de stage. L’École de travail social reconnaît que l’engagement en faveur de l’équité, de la diversité et de l’inclusion requière le développement de compétences et nécessite un effort continu de réflexion et de dialogue.

(Adopté à l’Assemblée du 16 avril 2019)

Le Comité pour l’équité, la diversité et l’inclusion (CEDI) regroupe la direction de l’École de travail social, les personnes responsables des études de premier cycle et des cycles supérieurs, une personne coordonnatrice des stages et de la formation pratique, la personne responsable du comité et des personnes étudiantes.

Mandat :

Le CEDI a pour mandat de :

1. Préparer et mettre en place un plan d’action en faveur de l’équité, de la diversité et de l’inclusion;
2. Proposer aux Comités des études de premier cycle et des cycles supérieurs des manières de répondre aux normes d’agréments de l’ACFTS et aux Principes d’équité, de diversité et d’inclusion mis de l’avant par l’Université d’Ottawa;
3. Faire rapport à l’Assemblée de ses travaux et déposer toute proposition de modification aux programmes au Comité des études de premier cycle ou au Comité des études supérieures de l’École de travail social.
4. Agir en tant qu’instance d’information et de référence pour toute mesure d’équité, de diversité et d’inclusion envisagée à l’École de travail social.

Composition : 

Le CEDI est composé des instances suivantes :

• La direction de l’École de travail social (membre d’office);
• La personne responsable des études de premier cycle (membre d’office);
• La personne responsable des études supérieures (membre d’office);
• Une personne membre du corps professoral de l’École de travail social;
• Une personne coordonnatrice des stages de l’École de travail social;
• Au moins deux personnes étudiantes de 1^er, 2^e ou 3^e cycle inscrites en travail social. Le nombre de personnes étudiantes pouvant siéger sur le comité est illimité, en autant que les candidatures aient respecté la date limite.

À noter :

• Le nombre de personnes étudiantes est illimitée, pourvu que les candidatures respectent la date limite d’inscription.
• Les personnes qui acceptent de faire partie du CEDI le font pour un mandat de deux ans, sauf exception (ex. : fin de mandat, fin du programme d’étude, etc.).
• Les adresses courriel des membres, y compris les personnes étudiantes, sont publiées sur le site Internet de l’École.
• La marche à suivre pour participer au CEDI est expliquée ci-dessous.

Les membres du CEDI 2023 - 2024 :

• Dahlia Namian, professeure et responsable du CEDI : [email protected]
• Misanka Mupesse,étudiante à la maîtrise et assistante à la coordination du CEDI : [email protected]
• Simon Lapierre, professeur et responsable des études de premier cycle : [email protected]
• Marjorie Silverman, professeure et responsable des études supérieures : [email protected]
• Jacynthe Mayer, coordonnatrice principale des stages et de la formation pratique : [email protected]
• Stéphanie Garneau, professeure et directrice de l'École de travail social : [email protected]
• Yacout El Abboubi, étudiante au baccalauréat : [email protected]
• Jenny Doorine Saint Jean, étudiante au baccalauréat : [email protected]
• Eunice Feza, étudiante au baccalauréat : [email protected]
• Noelle Buzohera, étudiante à la maîtrise : [email protected]
• Aïcha Ducharme-Leblanc, étudiante à la maîtrise : [email protected]
• Athem Houssein, étudiant à la maîtrise: [email protected]
• Morènikè Ashani Idji, étudiante au doctorat : [email protected]
• Hélène Marcelle Isabelle Pourcelot, étudiante au doctorat : [email protected]

À l’hiver 2022, le Comité pour l’équité, la diversité et l’inclusion (CÉDI) de l’École de travail social de l’Université d’Ottawa réalisait une consultation ÉDI auprès des membres étudiants, professoraux et du personnel administratif de l’École qui s’identifient à au moins l’un des cinq groupes marginalisés suivants : peuples autochtones, groupes racisés, minorités religieuses et ethno-religieuses, communautés LGBTQA2S+ et personnes avec un handicap. Cette consultation avait pour but de récolter des témoignages quant aux obstacles à l’inclusion vécus au sein de l’École ainsi que quelques idées d’actions pouvant être mises en place en vue de développer un environnement d’apprentissage et de travail, au sein de notre département, dans lequel le personnel et la communauté étudiante en travail social pourront s’épanouir en toute confiance.

Le plan d’action qui suit résulte de ce processus de consultation. Il comprend cinq grands objectifs :

• Objectif 1 : Lutter contre les micro-agressions dans la vie de tous les jours à l’École;
• Objectif 2 : Lutter contre les traitements inéquitables (discrimination) à l’École;
• Objectif 3 : Assurer une meilleure représentation de la diversité dans le curriculum de l’École;
• Objectif 4 : Avoir une meilleure représentation et visibilité de la diversité à l’École;
• Objectif 5 : Créer des mesures de succès EDI à l’École. 

Chaque grand objectif se décline en plusieurs sous-objectifs. Certains sous-objectifs spécifiques aux communautés autochtones ont été transmis au Cercle Kinistòtàdimin. Parmi les mesures qui seront adoptées pour atteindre ces sous-objectifs, quelques-unes pourront être transversales aux cinq groupes ciblés tandis que d’autres seront plus spécifiques à l’un ou l’autre groupe. L’objectif, in fine, est qu’une pensée intersectionnelle émerge de plus en plus naturellement à l’École, tout en évitant que des groupes se sentent marginalisés au profit d’autres. L’École de travail social n’a à sa disposition aucun budget spécial pour réaliser ses activités ÉDI. La réalisation des objectifs présents dans ce plan d’action dépendra donc des ressources humaines et matérielles disponibles. L’atteinte des objectifs a été pensée sur un horizon de cinq ans afin de laisser le temps aux diverses personnes et instances concernées de les mettre en place en fonction des ouvertures et ressources disponibles. L’adoption de ce plan d’action consiste en l’adoption de ces 5 objectifs et de leurs sous-objectifs. La mise en application du plan d’action nécessitera l’ouverture, la participation et l’engagement continu de tous les membres de l’École envers les cinq groupes ciblés.

Vous étudiez dans un programme de l’École de travail social et vous voulez vous investir dans le Comité pour l’équité, la diversité et l’inclusion (CEDI)? Cet engagement bénévole peut prendre deux formes :

1. Engagement à titre de personne étudiante du CEDI

• Tâches : participer à trois ou quatre rencontres du CEDI durant l’année universitaire, et possiblement à quelques activités additionnelles (selon votre désir d’implication).
• Avantages : expérience enrichissante contribuant à l’amélioration des conditions de vie des groupes marginalisés à l’École; possibilité de faire valoir vos expériences et votre point de vue sur l’équité, la diversité et l’inclusion des groupes marginalisés; engagement bénévole à inscrire dans votre CV.
• Marche à suivre : Envoyez votre candidature par courriel à l’École de travail social ([email protected]) au plus tard le 15 septembre de l’année en cours.
• Nous encourageons fortement les personnes appartenant à divers groupes marginalisés à poser leur candidature. Le nombre de personnes étudiantes acceptées est illimitée pourvu que les candidatures soient déposées au plus tard le 15 septembre de chaque année.

2. Engagement par l’entremise du Programme d’apprentissage par l’engagement communautaire (AEC) (en collaboration avec le Centre Michaëlle-Jean pour l’engagement mondial et communautaire)

• Tâches : participer à trois ou quatre rencontres du CEDI durant l’année universitaire et effectuer d’autres tâches liées aux objectifs définis dans le contrat de placement.
• Avantages : heures d’implication au CEDI comptant dans votre Programme AEC; expérience enrichissante contribuant à l’amélioration des conditions de vie des groupes marginalisés à l’École; possibilité de faire valoir vos expériences et votre point de vue sur l’équité, la diversité et l’inclusion des groupes marginalisés; engagement bénévole à inscrire dans votre CV.
• Marche à suivre : si le Programme d’apprentissage par engagement communautaire (AEC) fait partie des modes d’évaluation possibles d’un de vos cours, vous pouvez vous inscrire à ce programme en suivant les consignes de la personne qui donne le cours. Si votre candidature est retenue, vous établirez alors des objectifs généraux et spécifiques avec cette personne, ainsi que la personne responsable du CEDI.
• Le nombre maximal de candidatures du Programme d’apprentissage par l’engagement communautaire retenues varie d’une à trois par trimestre, en fonction des besoins. 
• Si le nombre de candidatures du Programme AEC dépasse les besoins, les places seront accordées en priorité aux personnes appartenant à un groupe marginalisé en raison de leurs genre, identité de genre, orientation sexuelle, origines autochtones ou ethniques, handicaps, religion, classe sociale ou autre, qui pourront s'auto-identifier en ce sens. Les motifs exposés lors d'un échange avec la personne responsable seront également pris en compte.
• Votre participation au CEDI dans le cadre du Programme AEC vous rend admissible à une nomination pour le Prix de l’apprentissage par l’engagement communautaire pour contribution exceptionnelledu Centre Michaëlle-Jean, qui s’accompagne d’une bourse de 500 $ applicable à vos droits de scolarité l’année suivante. Visitez la page Bénévolat du site Carrière et apprentissage expérientiel pour en savoir plus!

Le Cabinet du vice-provost, équité, diversité et excellence en matière d’inclusion (EDI)

Vous avez des questions concernant un enjeu de discrimination, d’équité, de diversité ou d’inclusion? Communiquez avec le Cabinet du vice-provost, équité, diversité et excellence en matière d’inclusion (EDI) qui saura vous conseiller ou vous orienter :

Cabinet du vice-provost, équité, diversité et excellence en matière d'inclusion

Centre universitaire Jock Turcot (UCU), 301B
85 University Private
Ottawa, Ontario, K1N 6N5
Réception : 613-562-5800, poste 4313
Courriel : [email protected]
Heures d'ouverture : Du lundi au vendredi, de 9 h à 16 h.

Vous pouvez également consulter les ressources proposées sur le site du Centre des droits étudiants du SÉUO, ou écrire à l’équipe du Centre des droits étudiants.

Autres ressources consacrées à l’EDI sur le campus :

De nombreuses ressources visant à soutenir l’équité, la diversité et l’inclusion sont disponibles sur le campus :

• Bureau des droits de la personne (BDP)
• Bureau international
• Centre d’expérience des étudiant.e.s racisé.e.s et autochtones (EERA)
• Centre de la fierté
• Centre des droits étudiants
• Centre de ressources féministes
• Centre multi-foi
• Centre pour les étudiant.e.s ayant une incapacité (CEI)
• La Maison Internationale
• Centre de ressources autochtones Mashkawazìwogamig
• Santé mentale et mieux-être

Bourses EDI :

Des bourses pour favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion sont disponibles à l’École de travail social et à l’Université d’Ottawa :

• Bourse Michèle-Kérisit
• Bourse pour les étudiantes et étudiants autochtones à l’École de travail social
• Bourse d’inclusion pour les étudiantes et étudiants à l’École de travail social
• Bourse de Recherche Inclusive de la GSAED

L’École de travail social adhère aux principes d’équité, qui favorisent les personnes qui ont été historiquement désavantagées en raison des structures sociales et des idéologies qui les légitiment. Ces discriminations ont amené des différences d’accès à l’éducation et aux divers réseaux de pouvoir (économique, politique, social et culturel).

Pour les personnes provenant de groupes minoritaires ou ayant des circonstances de vie particulières, l’École favorise des processus proactifs à l’admission et tout au long du programme, en plus d’offrir du soutien. Ces processus sont en relation directe avec les normes 2.4.1, 2.4.2 et 2.4.7 de l’Association canadienne pour la formation en travail social (ACFTS) :

NB/M 2.4.1 : L’unité de formation précise clairement quelles sont ses exigences scolaires et professionnelles ainsi que les politiques d’admission à ses programmes, y compris toute disposition relative à l’équité, conformément à la mission de l’École et la mission de CASWE-ACFTS.

NB/M 2.4.2 : Les activités de recrutement des personnes étudiantes sont menées de façon à refléter la diversité de la population et une importance particulière est accordée aux personnes étudiantes issues de différents groupes ethniques, culturels ou raciaux, ou de diverses autres populations pouvant être sous-représentées et mal desservies.

NB/M 2.4.7 : L’unité de formation fournit la consultation et le soutien pédagogiques à toutes les personnes étudiantes en ce qui a trait au programme et à leur performance, particulièrement lorsque les personnes étudiantes ont été admises en vertu d’initiatives liées à l’équité.

Le texte qui suit vise à décrire l’application de cet énoncé :

L’École de travail social tient compte, dans son processus d’étude des dossiers pour l’admission au baccalauréat spécialisé, de personnes s’identifiant comme faisant partie de groupes minoritaires ou ayant des circonstances de vie particulières, et dont la moyenne minimale ne permettrait pas une admission en regard de la cohorte dans laquelle elles se situent. L’École peut ainsi admettre une ou deux personnes de plus par année, par rapport aux cibles d’admission fixées au préalable.

Pour favoriser la réussite de toutes les personnes étudiantes, des mécanismes d’appui sont mis en place afin d’assurer le suivi et la rétention. Du fait que le baccalauréat spécialisé est un programme professionnel respectant les Normes d’agrément de l’ACFTS, l’École invite les personnes étudiantes à venir rencontrer la personne responsable des études de premier cycle à l’École de travail social, à n’importe quel moment, pour n’importe quel type de situation. La personne responsable pourra, par exemple, élaborer un plan d’études individualisé avec les personnes concernées et les référer à des services appropriés. L’aide par les pairs pourra aussi faire partie des possibilités envisagées.

(Adoptée à l’Assemblé du 21 mars 2017)

L’École de travail social adhère aux principes de l’équité, c.-à-d. en faveur des personnes qui ont été historiquement désavantagées en raison des structures sociales et des idéologies qui les légitiment. Ces discriminations ont amené des différences d’accès à l’éducation et aux divers réseaux de pouvoir (économique, politique, social et culturel).

Pour les personnes provenant de groupes minoritaires ou ayant des circonstances de vie particulière, l’École favorise des processus proactifs à l’admission et tout au long du programme en plus de s’assurer de leur suivi. Ces processus sont en relation directe avec les normes 2.4.1, 2.4.2 et 2.4.7 de l’Association Canadienne pour la Formation en Travail Social (ACFTS) :

NB/M 2.4.1 : L’unité de formation précise clairement quelles sont ses exigences scolaires et professionnelles ainsi que les politiques d’admission à ses programmes, y compris toute disposition relative à l’équité, conformément à la mission de l’École et la mission de CASWE-ACFTS.

NB/M 2.4.2 : Les activités de recrutement des personnes étudiantes sont menées de façon à refléter la diversité de la population et une importance particulière est accordée aux personnes étudiantes issus de différents groupes ethniques, culturels ou raciaux, ou de diverses autres populations pouvant être sous-représentées et mal desservies.

NB/M 2.4.7 : L’unité de formation fournit la consultation et le soutien pédagogiques à toutes les personnes étudiantes en ce qui a trait au programme et à leur performance, particulièrement lorsque les personnes étudiantes ont été admises en vertu d’initiatives liées à l’équité.

Le texte qui suit vise à décrire l’application de cet énoncé.

L’École de travail social tient compte, dans son processus d’étude des dossiers pour l’admission à la maîtrise, de personnes s’identifiant comme faisant partie de groupes minoritaires ou ayant des circonstances de vie particulière, et dont la moyenne minimale ne permettrait pas une admission en regard de la cohorte dans laquelle elle se situe. Elle peut ainsi admettre une ou deux personnes de plus par année, par rapport aux cibles d’admission fixées au préalable.

Des mécanismes d’appui sont mis en place afin de s’assurer du suivi éventuel de ces personnes et ce sans discrimination ni stigmatisation. À cette fin, la personne responsable des études supérieures assure le suivi du cheminement de celles qui auront possiblement été admis sous cette clause. La personne responsable des études supérieures pourra, par exemple, élaborer un plan d’études individualisé avec les personnes concernées et les référer à des services appropriés. L’aide par les pairs pourra aussi faire partie des possibilités envisagées.

(Adopté à l’Assemblée départementale le 23 février 2016)