Doctorat
Politique interne
La procédure lors de litiges pendant le doctorat est une procédure bidirectionnelle. Elle peut être utilisée à la fois par les étudiantes [1] et par les professeures. Ainsi, lorsque surgissent des difficultés importantes, la professeure et l’étudiante se rencontrent afin de discuter des enjeux et des avenues possibles pour que l’encadrement doctoral soit plus agréable et efficient.
Deux cas de figures sont possibles:
- L’étudiante et la professeure souhaitent continuer ensemble suite à cette rencontre de recadrage;
- L’étudiante et la professeure ne s’entendent pas sur les modalités du processus du doctorat.
Dans le cas où les deux parties ne s’entendent pas sur la façon de fonctionner, une autre rencontre est programmée en présence de l’étudiante, de la professeure et de la responsable des études supérieures [2] - sauf si la responsable des études supérieures juge qu'il est inapproprié de rencontrer ensemble l'étudiante et la professeure (problèmes de santé, conflits importants, dilemmes éthiques, discrimination, comportement inapproprié ou harcèlement) [3]. Le but de cette autre rencontre est alors de clarifier les rôles de chacune et de tenter de trouver des solutions afin de poursuivre la collaboration (il s’agit alors de s’entendre explicitement sur les attentes mutuelles de l’étudiante et de la professeure).
Trois cas de figures sont encore ici possibles :
- L’étudiante et la professeure s’entendent et souhaitent continuer ensemble suite à cette seconde rencontre de recadrage;
- L’étudiante et la professeure ne s’entendent toujours pas ;
- La responsable des études supérieures décide d’un changement de direction.
La superviseure de thèse garde ses crédits associés à la direction le temps de la supervision. Plus précisément, si le changement de supervision a lieu avant la première moitié d’une session, alors la superviseure de thèse n’a pas de crédits associés à la direction durant cette session. Par contre, si le changement de supervision a lieu après la première moitié d’une session, alors la superviseure de thèse conserve les crédits associés à la supervision durant cette session.
Les crédits accordés à la nouvelle directrice ne sont pas systématiques et seront évalués par la directrice de l’école en fonction de l’état d’avancement de la thèse de doctorat.
Adopté à l’Assemblée départementale du 20 janvier 2015
[1]Le féminin l’emporte sur le masculin.
[2]Dans le cas où la responsable des études supérieures est elle-même impliquée, la directrice de l’École la remplace.
[3] L’École de travail social souscrit au règlement de l’Université d’Ottawa portant sur la prévention du harcèlement et de la discrimination (Règlement 67a - Prévention du harcèlement et de la discrimination).
Politique interne
Les objectifs de l’examen de synthèse sont les suivants :
- Permettre à l’étudiante[1] d’acquérir des connaissances et de démontrer sa capacité d’approfondir et d’intégrer théories, concepts et réflexion sur les pratiques d’intervention sociale, dans son domaine d’intérêt en service social.
- Préparer l’étudiante au travail requis par le projet de thèse et la thèse elle-même.
L’examen de synthèse comprend deux composantes : une composante théorique et une composante spécifique.
- Le but de la composante théorique est de permettre à l’étudiante d’acquérir une maîtrise d’ensemble des connaissances existantes en service social dans le domaine où est situé son projet. L’étudiante doit montrer qu’elle possède des connaissances vastes et approfondies et une capacité de synthèse, ainsi qu’une compréhension critique et poussée des principaux débats et perspectives dans le domaine ou champ général. L’étudiante doit également démontrer qu’elle possède les capacités de communiquer clairement sa pensée par écrit et à l’oral.
- Le but de la composante spécifiqueest similaire mais concerne un domaine plus directement en lien avec le sujet de recherche de l’étudiante.
Processus :
Sous réserve d’avoir réussi les cours obligatoires SVS 7501, SVS 7502, SVS 7590 et le cours au choix, l’étudiante s’inscrit à l’examen de synthèse (SVS 9997).
Il est à noter que le comité de thèse doit être constitué au 2e trimestre d’études doctorales, soit avant le début du processus de l’examen de synthèse. À cette fin, la directrice de thèse doit remplir le formulaire « Composition du comité de thèse », et envoyer une copie par courriel au secrétariat de l’École.
À partir de la première inscription à l’examen de synthèse, l’étudiante dispose au maximum de trois sessions, avec possibilité d’une session supplémentaire en cas d’une évaluation « non satisfaisante » (voir la section 6 de ce document), pour réaliser son examen (écriture et soutenance). À l’intérieur de ces limites, la réinscription est obligatoire à chaque session, jusqu’au moment où l’examen aura été effectué.
Il est à noter que la soutenance de l’examen de synthèse doit avoir lieu au plus tard à la fin d’une session, sinon l’étudiante doit se réinscrire à l’examen de synthèse à la session suivante (consulter les dates de fin de session au calendrier universitaire). Si l’examen de synthèse n’est pas soutenu avec succès avant la fin de la 4e session d’inscription à l’examen de synthèse, à moins d’une justification qui devra être approuvée par la directrice ou directeur de thèse et par la personne responsable des études supérieures, l’étudiante recevra une note d’échec, ce qui entraînera son retrait du programme de doctorat.
Enfin, aucune soutenance ne peut avoir lieu durant les mois de juillet et août, à moins de circonstances exceptionnelles et seulement si les membres du comité peuvent être disponibles pour évaluer les réponses et assister à la soutenance.
Première session d'inscription
Selon le cheminement attendu, la première session de l’examen de synthèse est consacrée à la préparation des questions provisoires et des listes de lectures, ainsi qu’à la lecture des textes identifiés.
- Au début de la première session d’inscription à l’examen de synthèse, l’étudiante et sa directrice de thèse proposent, aux autres membres du comité de thèse, les questions théorique et spécifique provisoires de l’examen de synthèse. Le comité discute des questions, propose des modifications au besoin, consulte l’étudiante et approuve les questions. Le comité dispose d’une semaine pour approuver les questions.
- Par la suite, l’étudiante prépare deux listes de lectures (une pour chaque question) constituée chacune de 20 à 25 travaux classiques et contemporains majeurs : livres, revues, articles, etc. Les listes de lectures doivent être remises à la directrice de thèse qui les fera suivre aux autres membres du comité. Lecomité dispose ensuite de 10 jours ouvrables pour demander des changements ou des ajouts aux listes proposées. Les commentaires de chaque membre du comité sont envoyés à la directrice de thèse qui, par la suite, approuve les listes finales de lectures et les remet à l’étudiante. L’étudiante effectue alors les lectures.
Deuxième session d'inscription
Selon le cheminement attendu, la deuxième session de l’examen de synthèse est consacrée à la préparation des questions finales, à la rédaction des réponses et à la soutenance de l’examen de synthèse.
- Après avoir effectué les lectures, l’étudiante doit soumettre à sa directrice de thèse, les questions finales qu’elle propose pour l’examen de synthèse (une pour chaque composante). La directrice de thèse envoie ensuite ces questions aux autres membres du comité pour discussion, modification et approbation, en consultation avec l’étudiante. Les questions devraient reposer sur les connaissances acquises dans les lectures effectuées et répondre aux objectifs et buts généraux de l’examen de synthèse (voir la première partie de ce document). Le comité de thèse dispose d’une semaine pour demander des changements ou des ajouts aux questions finales proposées. La version finale des questions est ensuite transmise à l’étudiante par sa directrice. La rédaction de l’examen de synthèse débute à ce moment. Il est à noter qu’il est essentiel que l’étudiante reçoive la version finale des questions au plus tard 2 mois et demi avant la fin de la session afin d’éviter une inscription supplémentaire à l’examen de synthèse.
- À partir de la réception de la version finale des questions, l’étudiante dispose de 30 jours pour rédiger les réponses à l’examen de synthèse. Les réponses devraient être de 30 à 35 pages (environ 10 000 mots) à double interligne par question, sans la bibliographie. Les réponses sont rédigées sans l’aide ou l’aval de la directrice de thèse ou des autres membres du comité. L’étudiante doit déposer les réponses à son examen de synthèse auprès de sa directrice.
- Dès la réception des réponses à l’examen de synthèse, la directrice de thèse fait parvenir, par courriel, le formulaire « Évaluation de l’examen de synthèse à l’intention du comité de thèse », avec les réponses de l’étudiante, à chacun des autres membres du comité de thèse.
- Les membres du comité de thèse (y compris la directrice de thèse) disposent alors d’un maximum de quatre semaines pour évaluer les réponses aux deux questions en fonction des objectifs et des buts de l’examen de synthèse (voir la première partie de ce document). Chaque membre remplit une copie du formulaire d’évaluation ci-haut mentionné, en y indiquant la note attribuée pour la réponse à chaque question et en y joignant ses commentaires. Le formulaire complété doit être acheminé à la directrice de thèse. La directrice et l’étudiante doivent pouvoir prendre connaissance des commentaires écrits des évaluatrices dans un délai raisonnable avant la soutenance de l’examen de synthèse.
- La note « S » signifie « satisfaisant pour se présenter à la soutenance » et « NS », « non‑satisfaisant pour se présenter à la soutenance ». Si au moins deux membres* du comité de thèse jugent une même réponse non-satisfaisante, l’examen de synthèse sera considéré comme ne pouvant pas être présenté en soutenance. Dans ce cas, il est permis de reprendre la partie écrite de l’examen de synthèse une seule fois, les questions demeurant les mêmes. La reprise doit avoir lieu au cours du trimestre suivant la réception de la note. La révision de la ou les réponse(s) doit tenir compte des commentaires et critiques du comité de thèse concernant la première version de l’examen. Si, après révision, au moins 2 membres du comité donnent à nouveau une note non-satisfaisante, que ce soit en réponse à une seule ou aux deux questions, ceci entraînera un échec et le retrait du programme.
- *Dans le cas d’une co-direction, les points de vue des co-directrices représentent la voix d’un seul membre du comité.
- Pendant la période d’évaluation, la directrice de thèse est responsable de communiquer avec les membres du comité de thèse et l’étudiante pour fixer la date et l’heure de la soutenance de l’examen de synthèse. Une fois la date et l’heure fixées (au plus tard à la fin de la session selon la date inscrite au calendrier universitaire), la directrice de thèse demande une réservation de salle auprès du secrétariat de l’École.
- La soutenance
Sauf si l’étudiante souhaite une soutenance publique, les seules personnes admises à la soutenance de l’examen de synthèse sont l’étudiante et les membres du comité de thèse. La directrice de thèse préside la soutenance. La soutenance se déroule comme suit :
- En premier lieu, l’étudiante présente brièvement (20 à 25 min.) ses réponses aux questions;
- Ensuite, l’étudiante répond aux questions des membres du comité;
- Par la suite, le comité délibère en l’absence de l’étudiante.
Verdicts :
- Si les membres du comité sont satisfaits dans l’ensemble de l’examen de synthèse (même si celui-ci pourrait bénéficier de changements mineurs), l’examen de synthèse est accepté. Après délibérations, les membres du comité en viennent à un accord quant aux commentaires et suggestions qui devront être pris en compte par l’étudiante dans la poursuite du travail de thèse.
- Si une seule membre du comité est insatisfaite de l’examen de synthèse, celui-ci est accepté, mais l’évaluatrice dissidente devra expliquer ses objections et les membres du comité devront en venir ensemble à un accord qui identifie clairement les préoccupations auxquelles devra répondre, de façon satisfaisante, l’étudiante dans la poursuite du travail de thèse.
- Au cas où au moins deux membres du comité s’accordent pour juger que l’examen de synthèse ne rencontre pas les exigences du programme, une nouvelle version devra être soumise et faire l’objet d’une seconde soutenance avant la fin de la session suivante. Une note non-satisfaisante (NS) à la deuxième tentative entraînera un échec et le retrait du programme.
Une fois que les membres du comité ont pris leur décision quant au verdict et aux commentaires, suggestions ou préoccupations auxquelles devra répondre l’étudiante dans la poursuite de ses travaux, la directrice de thèse et les membres du comité signent le formulaire « Soutenance de l’examen de synthèse ».
L’étudiante est rappelée dans la salle de soutenance, les résultats des délibérations lui sont alors communiqués par la directrice de thèse dans son rôle de présidente de séance, et la soutenance est terminée.
Après la soutenance, la directrice de thèse envoie une copie du formulaire signé par courriel au secrétariat de l’École pour inscrire la note finale et indexer le formulaire au dossier de l’étudiant. La directrice garde l’original ainsi que les commentaires et recommandations des membres.
Important :
En cas d’échec à la partie écrite ou orale, l’étudiante a droit à une seule reprise, qui doit avoir lieu au plus tard à la fin de la session suivante. Un deuxième échec mène au retrait du programme.
L’ensemble du processus (réponses écrites, soutenance et, le cas échéant, reprise en cas de demandes de révision ou d’échec après la soutenance) ne peut pas dépasser trois sessions d’inscription à l’examen de synthèse.
Politique approuvée par l’Assemblée départementale le 27 mars 2012.
Politique modifiée et approuvée par l’Assemblée départementale le 9 novembre 2021.
[1] Prière de noter que dans ce document le féminin est utilisé comme générique et inclut le masculin.
Politique interne
Description
Le practicum s’étend sur deux trimestres universitaires et inclut un minimum de 450 heures de présence dans un milieu de pratique, combinées avec d’autres activités académiques (rencontres avec la superviseure de thèse et le comité de thèse, lectures théoriques et conceptuelles). Il comprend la problématisation et la théorisation d’un projet de recherche appliquée, en lien avec le milieu de pratique, ainsi que l’identification de questions de recherche. Dans certains cas, les étudiantes proposeront des dispositifs méthodologiques ou articuleront des réflexions autour de dispositifs méthodologiques déjà en place. Le practicum se conclut par la rédaction d’un rapport d’analyse qui doit être déposé auprès du comité de thèse et soutenu oralement. Trois options sont envisagées pour le rapport d’analyse, selon la situation propre à chaque practicum (voir le point 7). L’ensemble de ces activités permettra aux étudiantes d’approfondir leurs connaissances des théories, des pratiques et des politiques en travail social. Il est à noter que l’étudiante en practicum n’a pas à préparer un examen de synthèse, ce dernier étant remplacé par le rapport d’analyse. Dans le cadre du parcours d’études attendu, le practicum débute habituellement au 3e trimestre d’inscription.
Il est essentiel que le practicum soit lié à l’objet de thèse de l’étudiante.
Étant donné qu’il ne s’agit pas d’un stage de formation pratique, les étudiantes ne pourront pas effectuer d’intervention à titre de stagiaires en travail social dans le milieu de pratique.
Objectif général du practicum
L’objectif premier du practicum est de contribuer à la formation de chercheures en travail social qui seront à la fine pointe des théories, des pratiques et des politiques en travail social, et qui auront aussi une connaissance poussée de la manière dont ces théories, pratiques et politiques se croisent et produisent des enjeux dans des milieux de pratique.
De plus, en permettant aux étudiantes d’effectuer un practicum au niveau doctoral, l’École de travail social vise à faciliter, pour les étudiantes, le maintien de rapports avec les milieux de pratique pendant les études doctorales.
Objectifs spécifiques
Au moyen du practicum
- l’étudiante se familiarisera avec les rapports entre recherche appliquée et intervention en travail social;
- l’étudiante développera et démontrera ses connaissances théoriques et conceptuelles en travail social et en sciences sociales en lien avec la construction d’un projet de recherche appliquée;
- l’étudiante approfondira ses connaissances concernant l’organisation des services, des politiques sociales et des pratiques d’intervention sociale dans le domaine d’intérêt visé par la thèse.
Processus
- Lorsqu’une étudiante envisage d’effectuer un practicum en recherche appliquée, il est de sa responsabilité d’en discuter avec sa directrice de thèse le plus tôt possible dans son cheminement d’études doctorales. Les premières discussions au sujet du practicum devraient avoir lieu dès le premier trimestre d’inscription au doctorat, et au plus tard au début du trimestre précédant celui du practicum.
- L’étudiante et sa directrice de thèse doivent s’entendre sur la possibilité d’effectuer un practicum. L’étudiante a la responsabilité d’identifier le milieu de pratique avec le soutien et l’approbation de sa directrice de thèse. Dans le cadre des discussions au sujet du practicum, l’étudiante a la responsabilité d’assurer la communication entre elle-même, sa directrice de thèse et la personne-contact du milieu de pratique.
- Le milieu de pratique doit être identifié et un projet général défini au moins 6 semaines avant le début du practicum. L’étudiante remplit alors le formulaire « Proposition de practicum » en y inscrivant le milieu de pratique, le nom et le titre de la personne contact dans ce milieu, ainsi que le titre et une brève description du projet qui y sera développé. Ce formulaire doit être signé par l’étudiante, sa directrice de thèse, la personne contact du milieu de pratique et la responsable des études supérieures de l’École, et remis au secrétariat de l’École.
- Par la suite, l’étudiante prépare, en consultation avec sa directrice de thèse et le milieu de pratique, un projet de practicum (3 à 5 pages excluant la bibliographie) qui inclut une description des activités qui seront menées ainsi que des périodes où l’étudiante sera présente en milieu de pratique, une explication de la manière dont les activités sont en lien avec les objectifs du practicum en recherche appliquée (voir la première partie de ce document), un échéancier et une bibliographie préliminaire des lectures théoriques et conceptuelles qui sont proposées. Il est à noter que la personne-contact du milieu de pratique doit être d’accord avec le projet avant que le practicum ne débute.
- Quatre semaines avant le début du practicum, l’étudiante envoie le projet de practicum à sa directrice de thèse, qui doit le faire parvenir aux membres du comité de thèse. Le comité de thèse dispose alors d’une semaine pour demander des changements ou des ajouts au projet. Après réception des commentaires du comité, l’étudiante a une semaine pour déposer la version finale de son projet de practicum, qui doit alors être approuvé par le comité de thèse avant que l’étudiante puisse débuter le practicum. Le projet approuvé doit être acheminé au secrétariat de l’École par la directrice de thèse, afin qu’il soit annexé au formulaire « Proposition de practicum ».
- Sous réserve d’avoir réussi les cours obligatoires SVS 7501, SVS 7502, SVS 7590 et un cours au choix, l’étudiante s’inscrit au Practicum (SVS 9901). Afin de recevoir les crédits pour le practicum, l’étudiante doit s’inscrire en même temps à l’examen de synthèse (SVS 9997). Bien que cette double inscription soit obligatoire, il est à noter que l’étudiante en practicum n’a pas à préparer un examen de synthèse. Ce dernier est remplacé par un rapport d’analyse (voir le point suivant).
- L’ensemble du practicum se déroule sur 2 trimestres universitaires. Au moins 6 semaines avant la fin de la 2e session d’inscription au practicum, l’étudiante doit déposer un rapport d’analyse auprès de sa directrice de thèse. Ce rapport est de 60 à 70 pages à double interligne, soit environ 20 000 mots et doit comporter les éléments suivants, selon la situation propre à chaque practicum:
- Lorsque le practicum vise le développement d’un projet de recherche appliquée, le rapport d’analyse doit comporter :
- une description des activités réalisées;
- une problématique de recherche portant sur l’objet de la recherche appliquée proposée (y compris une recension des écrits exhaustive, une réflexion théorique structurée et approfondie portant sur l’objet de la recherche appliquée, un cadre théorique et conceptuel, et les questions de recherche);
- une description sommaire du dispositif méthodologique;
- une synthèse des apprentissages présentée sous la forme d’une réflexion problématisée tenant compte du contexte du milieu de pratique.
- Lorsque l’étudiante inscrit son practicum au sein d’un projet de recherche appliquée déjà en cours dans le milieu, le rapport d’analyse doit comporter :
- une description des activités réalisées;
- une problématique de recherche portant sur l’objet de la recherche appliquée (y compris une recension des écrits exhaustive, une réflexion théorique structurée et approfondie portant sur l’objet de la recherche appliquée, un cadre théorique et conceptuel, et les questions de recherche);
- une réflexion sur le dispositif méthodologique et, si possible, sur l’analyse des résultats;
- une synthèse des apprentissages présentée sous la forme d’une réflexion problématisée tenant compte du contexte du milieu de pratique.
- Si aucune démarche de recherche appliquée n’est envisageable avec le milieu de pratique, le rapport d’analyse doit comprendre :
- une description des activités réalisées;
- une synthèse problématisée des apprentissages effectués lors du practicum, en se basant sur une revue de la littérature et un cadre théorique structurés. Cette synthèse peut porter soit sur une problématique ciblée par le milieu où l’étudiante réalise son practicum (ex : itinérance, santé mentale, pauvreté, violence, etc.), soit encore sur des pratiques (ex : sur un programme spécifique, sur l’implantation de nouvelles pratiques, etc.);
- une réflexion problématisée sur le contexte dans lequel a lieu le practicum, en se basant sur une étude théorique avancée et critique des politiques, des enjeux sociaux et/ou institutionnels qui influencent la pratique. Cette réflexion peut par exemple porter sur les nouvelles pratiques de gestion publique en travail social et leur influence sur la pratique des intervenants, ou encore sur les politiques d’immigration et leur impact sur la clientèle d’un centre d’aide aux personnes immigrantes.
- L’identification de questions de recherche et une description sommaire d’un dispositif méthodologique qui permettrait d’y répondre.
- Lorsque le practicum vise le développement d’un projet de recherche appliquée, le rapport d’analyse doit comporter :
- Dès la réception du rapport d’analyse la directrice de thèse fait parvenir, par courriel, le formulaire « Évaluation du rapport d’analyse à l’intention du comité de thèse », disponible sur le web, avec le rapport de l’étudiante, à chacun des autres membres du comité de thèse. La directrice de thèse envoie aussi le rapport d’analyse à la personne-contact du milieu de pratique, mais cette dernière n’évalue pas le projet. Elle doit par contre être invitée à participer à la soutenance.
- Les membres du comité de thèse (y compris la directrice de thèse) disposent alors d’un maximum de quatre semaines pour évaluer le rapport en fonction des objectifs du practicum de recherche appliquée. L’évaluation se base sur les objectifs identifiés dans la première partie de ce document, selon de la situation spécifique du practicum (voir 7A, 7B ou 7C) et en fonction du projet de practicum accepté par le comité de thèse. Chaque membre remplit une copie du formulaire d’évaluation ci-haut mentionné, en y indiquant la note attribuée et en y joignant ses commentaires. Le formulaire complété doit être acheminé à la directrice de thèse. La directrice et l’étudiante doivent pouvoir prendre connaissance des commentaires écrits des évaluatrices dans un délai raisonnable avant la soutenance du rapport d’analyse.
- La note « S » signifie « satisfaisant pour se présenter à la soutenance » et « NS », « non satisfaisant pour se présenter à la soutenance ». Si au moins deux membres* du comité de thèse jugent le rapport non-satisfaisant, il sera considéré comme ne pouvant pas être présenté en soutenance. Dans ce cas, il est permis de retravailler le rapport une seule fois. La reprise doit avoir lieu au cours du trimestre suivant la réception de la note. La révision du rapport doit tenir compte des commentaires et critiques du comité de thèse concernant la première version du rapport. Si, après révision, au moins 2 membres du comité donnent à nouveau une note non-satisfaisante ceci entraînera un échec et le retrait du programme.
- *Dans le cas d’une co-direction, les points de vue des co-directrices représentent la voix d’un seul membre du comité.
- Pendant la période d’évaluation, la directrice de thèse est responsable de communiquer avec les membres du comité de thèse, la personne-contact du milieu de pratique et l’étudiante pour fixer la date et l’heure de la soutenance du rapport d’analyse. Une fois la date et l’heure fixées (au plus tard à la fin de la session selon la date inscrite au calendrier universitaire), la directrice de thèse demande une réservation de salle auprès du secrétariat de l’École.
- La soutenance
Sauf si l’étudiante souhaite une soutenance publique, les seules personnes admises à la soutenance du rapport d’analyse sont l’étudiante, les membres du comité de thèse et la personne-contact du milieu de pratique. La directrice de thèse préside la soutenance. La soutenance se déroule comme suit :
- En premier lieu, l’étudiante présente brièvement (20 à 25 min.) son rapport;
- Ensuite, l’étudiante répond aux questions des membres du comité et de la personne-contact du milieu de pratique;
- Par la suite, le comité de thèse délibère en l’absence de l’étudiante.
Verdicts :
- Si les membres du comité sont satisfaits dans l’ensemble du rapport d’analyse (même si celui-ci pourrait bénéficier de changements mineurs), le rapport est accepté. Après délibérations, les membres du comité en viennent à un accord quant aux commentaires et suggestions qui devront être pris en compte par l’étudiante dans la poursuite du travail de thèse.
- Si une seule membre du comité est insatisfaite du rapport d’analyse, celui-ci est accepté, mais l’évaluatrice dissidente devra expliquer ses objections et les membres du comité devront en venir ensemble à un accord qui identifie clairement les préoccupations auxquelles devra répondre, de façon satisfaisante, l’étudiante dans la poursuite du travail de thèse.
- Au cas où au moins deux membres du comité s’accordent pour juger que le rapport d’analyse ne rencontre pas les exigences du programme, une nouvelle version devra être soumise et faire l’objet d’une seconde soutenance avant la fin de la session suivante. Une note non-satisfaisante (NS) à la deuxième tentative entraînera un échec et le retrait du programme.
Une fois que les membres du comité ont pris leur décision quant au verdict et aux commentaires, suggestions ou préoccupations auxquelles devra répondre l’étudiante dans la poursuite de ses travaux, la directrice de thèse et les membres du comité signent le formulaire « Soutenance du rapport d’analyse » disponible sur le web.
L’étudiante est rappelée dans la salle de soutenance, les résultats des délibérations lui sont alors communiqués par la directrice de thèse dans son rôle de présidente de séance, et la soutenance est terminée.
Après la soutenance, la directrice de thèse remet le formulaire signé ainsi que les commentaires et recommandations au secrétariat de l’École qui inscrit la note finale pour le cours SVS 9997 (verdicts A et B = noté « S » pour Satisfaisant; verdict C = noté « NS » pour Non Satisfaisant).
Important
En cas d’échec à la partie écrite ou orale, l’étudiante a droit à une seule reprise, qui doit avoir lieu au plus tard à la fin de la session suivante. Un deuxième échec mène au retrait du programme.
L’ensemble du processus (rapport, soutenance et, le cas échéant, reprise en cas de demandes de révision ou d’échec après la soutenance) ne peut pas dépasser trois sessions d’inscription au Practicum en recherche appliquée.
Politique approuvée par l’Assemblée départementale le 17 janvier 2017.
Politique interne
- Après avoir réussi l’examen de synthèse (SVS 9997) et/ou le Practicum (SVS 9901), l’étudiante[1] s’inscrit au projet de recherche (SVS 9998). L’étudiante dispose normalement deux sessions avec un maximum de trois sessions pour réaliser son projet de recherche. La candidate ne pourra pas soumettre une demande au comité de déontologie ou faire elle-même une collecte indépendante de données avant que le comité de thèse n’approuve le projet de recherche. En cas d’échec, une seule prolongation d’une seule session est permise. Un deuxième échec mène au retrait du programme. Si le projet n’est pas soutenu avec succès avant la fin de la 3e session d’inscription au projet de recherche, à moins d’une justification qui devra être approuvée par la directrice/teur de la thèse et par la personne responsable des études supérieures, l’étudiante recevra une note d’échec, ce qui entraînera son retrait du programme doctoral.
- Dans ce document de 30 pages à double interligne, l’étudiante décrit la problématique de recherche, les objectifs, question(s) et hypothèse(s) de recherche, le cadre théorique, la méthodologie, la contribution éventuelle à l’avancement des connaissances, le plan provisoire de la thèse et la bibliographie. L’étudiante peut consulter les membres de son comité durant la préparation de son projet de recherche, mais pas après qu’elle l’ait remis à sa directrice. L’étudiante doit déposer auprès de sa directrice de thèse son projet de recherche au moins 6 semaines avant la fin de la session (consulter les dates de fin de session au calendrier universitaire).
- Sur réception du projet de recherche, la directrice de thèse le soumet, accompagné du formulaire « Évaluation du projet de recherche », aux autres membres du comité de thèse pour évaluation. Les membres du comité de thèse ont un maximum de quinze jours ouvrables pour évaluer le projet de recherche et remettre le formulaire (incluant leurs commentaires écrits) à la directrice de thèse qui les fait ensuite parvenir à l’étudiante. La directrice et l’étudiante doivent pouvoir prendre connaissance des commentaires écrits des évaluatrices dans un délai raisonnable avant la soutenance du projet de recherche, qui doit avoir lieu avant la fin de la session (consulter les dates de fin de session au calendrier universitaire).
- Pendant la période d’évaluation, la directrice de thèse est responsable de communiquer avec les membres du comité de thèse et l’étudiante pour fixer la date et l’heure de la soutenance du projet. Une fois la date et l’heure fixées, la directrice de thèse contacte le secrétariat l’École pour réserver une salle.
- Au moment de l’évaluation du projet écrit, la note « S » signifie « satisfaisant pour se présenter à la soutenance » et « NS », « non satisfaisant pour se présenter à la soutenance ». Si au moins deux membres du comité* de thèse jugent que le projet de recherche est non-satisfaisant, celui-ci sera considéré comme ne pouvant pas être présenté en soutenance. Dans ce cas, il est permis de le reprendre une seule fois. La reprise doit avoir lieu au cours du trimestre suivant la réception de la note. Le projet révisé remis lors de cette deuxième tentative doit tenir compte des commentaires et critiques du comité de thèse concernant la première version du projet. Une note non-satisfaisante à la deuxième tentative entraînera un échec et le retrait du programme.
*Dans le cas d’une co-direction, les points de vue des co-directrices représentent la voix d’un seul membre du comité.
- La soutenance
Sauf si l’étudiante souhaite une soutenance publique, les seules personnes admises à la soutenance du projet de recherche sont l’étudiante et les membres du comité de thèse. La directrice de thèse préside la soutenance du projet de recherche. La soutenance se déroule comme suit :
- En premier lieu, l’étudiante présente brièvement (20 à 25 minutes) son projet;
- Ensuite, l’étudiante répond aux questions des membres du comité;
- Par la suite, le comité délibère en l’absence de l’étudiante.
Verdicts :
- Si les membres du comité sont satisfaits dans l’ensemble du projet de recherche (même si celui-ci pourrait bénéficier de changements mineurs), le projet de recherche est accepté. Après délibérations, les membres du comité en viennent à un accord quant aux commentaires et suggestions qui devront être pris en compte par l’étudiante dans la poursuite du travail de thèse.
- Si une seule membre du comité est insatisfaite du projet de recherche, celui-ci est accepté, mais l’évaluatrice dissidente devra expliquer ses objections et les membres du comité devront en venir ensemble à un accord qui identifie clairement les préoccupations auxquelles devra répondre, de façon satisfaisante, l’étudiante dans la poursuite du travail de thèse.
- Au cas où au moins deux membres du comité s’accordent pour juger que le projet de recherche ne rencontre pas les exigences du programme, une nouvelle version devra être soumise et faire l’objet d’une seconde soutenance avant la fin du trimestre suivant. Une note non-satisfaisante (NS) à la deuxième tentative entraînera un échec et le retrait du programme.
Une fois que les membres du comité ont pris leur décision quant au verdict et aux commentaires, suggestions ou préoccupations auxquelles devra répondre l’étudiante dans la poursuite de ses travaux, la directrice de thèse et les membres du comité signent le formulaire « Soutenance du projet de recherche ».
L’étudiante est rappelée dans la salle de soutenance, les résultats des délibérations lui sont alors communiqués par la directrice de thèse dans son rôle de présidente de séance, et la soutenance est terminée.
Après la soutenance, la directrice de thèse envoie le formulaire signé par courriel au secrétariat de l’École pour l’entrée de la note et l’indexation au dossier de l’étudiant. La directrice garde l’original ainsi que les commentaires et recommandations des membres et doit remettre une copie à l’étudiante pour sa demande d’éthique.
Important :
En cas d’échec à la partie écrite ou orale, l’étudiante a droit à une seule reprise, qui doit avoir lieu au plus tard à la fin de la session suivante.
L’ensemble du processus (projet écrit, soutenance et, le cas échéant, reprise en cas de demandes de révision ou d’échec après la soutenance) ne peut pas dépasser deux sessions d’inscription au projet de thèse.
Politique approuvée par l’Assemblée départementale le 27 mars 2012.
Politique modifiée et approuvé par l’Assemblée départementale le 9 novembre 2021.
[1] Prière de noter que dans ce document le féminin est utilisé comme générique et inclut le masculin.
Politique interne
Description
L’École de travail social offre à sa population étudiante la possibilité d’effectuer une thèse de doctorat par articles. La présente politique a pour but de la décrire, d’expliquer les procédures entourant l’approbation du choix d’effectuer une thèse par articles et d’établir les règlements de la thèse par article.
La thèse par articles est composée d’un minimum de trois articles et/ou chapitres de livres. Elle doit répondre aux mêmes exigences intellectuelles et de rigueur scientifique qu’une thèse sous forme monographique et doit contribuer à l’avancement des connaissances. Les processus du dépôt, de l’évaluation et de la soutenance de la thèse par articles sont les mêmes que pour la thèse manuscrite. Il est à noter que la décision au sujet de la qualité des articles ou des chapitres relève des membres du jury de thèse et non pas des évaluatrices des revues ou des livres auxquels les articles ou chapitres ont été soumis. Enfin, tout comme la thèse manuscrite, la thèse par articles sera archivée au sein de la bibliothèque de l’Université d’Ottawa.
Processus
- Comme dans le cas d’une thèse manuscrite, l’étudiant.e effectuant une thèse par articles doit remplir les exigences préalables à la thèse (cours prévus au programme, examen de synthèse et projet de thèse).
- L’étudiant ou l'étudiante doit ensuite faire approuver son choix d’effectuer une thèse par articles. Idéalement, la décision de faire une thèse par article devrait être prise pendant que l’étudiante ou l'étudiant prépare son projet de thèse. Dès le premier mois de son inscription à la thèse (SVS 9999) au plus tard, l’étudiant ou l'étudiante doit soumettre à la personne responsable des études supérieures, et ce après consultation avec son directeur ou sa directrice de thèse (et son co-directeur ou sa co-directrice, le cas échéant), un plan concernant le contenu de chacun des articles / chapitres (une page maximum par article ou chapitre). À cette fin, l’étudiante ou l'étudiant remplit le formulaire « Thèse par articles ». Ce formulaire doit ensuite être signé par l’étudiant ou l'étudiante, son directeur ou sa directrice de thèse (et sa co-directrice ou son co-directeur, le cas échéant) et la responsable des études supérieures de l’École, et remis au secrétariat de l’École. Si l’étudiante ou l'étudiant décide, à un stade ultérieur de son doctorat, de passer à une thèse par articles, l'approbation sera laissée à la discrétion de son directeur ou sa directrice de thèse et du comité de thèse, et éventuellement du responsable des études supérieures.
- L’étudiante ou l'étudiant poursuit alors son travail de thèse par articles, en respectant les règlements suivants :
- La thèse par articles doit être composée d’un minimum de trois articles ou chapitres de livres soumis, acceptés ou publiés dans des revues ou des livres évalués par les pairs. Les articles / chapitres soumis à des revues ou des livres non évalués par les pairs ne sont pas acceptés;
- Les articles / chapitres qui font partis de la thèse ne peuvent pas avoir été soumis avant la soutenance du projet de thèse;
- Avant de soumettre les articles / chapitres, l’étudiante ou l'étudiant doit s’assurer auprès des éditrices des revues / livres qu’elles acceptent que les textes soumis soient inclus dans la thèse;
- Les articles / chapitres soumis pour une revue ou un ouvrage dirigé ou codirigé par le directeur ou la directrice de thèse (ou la co-directrice ou le co-directeur s’il y a lieu) ne peuvent être acceptés que s’il existe un moyen de garantir un processus d’évaluation totalement indépendant. Dans ce cas, la directrice ou le directeur doit indiquer dans la thèse, avant le début de l’article, qu'il n'y a eu aucune interférence dans le processus d’évaluation par les pairs.
- Au moins deux des articles et/ou chapitres doivent avoir été rédigés par l’étudiant ou l'étudiante seule. L’autre texte peut être écrit à plusieurs auteures (dont le directeur ou la directrice et la co‑directrice ou le co-directeur s’il y a lieu) mais l’étudiante ou l'étudiant doit en demeurer l’auteure principale, c’est‑à‑dire qu’elle doit avoir rédigé la majorité de son contenu et avoir eu le rôle principal dans la collecte et l’analyse des données, ainsi que dans la rédaction (50% minimum). Une explication du rôle de l’étudiante ou l'étudiant, ainsi que la contribution de chaque co-auteure du texte doit dans ce cas être présentée en texte introduisant chaque article (voir ci-bas pour plus de détails). Les co-auteures du texte doivent avoir été approuvées par le directeur ou la directrice de thèse (et la co-directrice ou co-directeur de thèse s’il y a lieu) si ces dernières ne sont pas elles-mêmes co-auteures de l’article / du chapitre. Si la directrice ou le directeur de thèse (et le co-directeur ou la co-directrice de thèse s’il y a lieu) fait ou font partie des auteures, la liste des co-auteures est alors approuvée par une tierce personne, à savoir la responsable des études supérieures ou la direction de l’École[1];
- Les membres du jury (mis à part le directeur et la directrice et la co-directrice et co-directeur de thèse, s’il y a lieu) ne peuvent pas être co-auteures des articles / chapitres.
- Les articles peuvent être rédigés en français ou en anglais. Cependant, tous les autres chapitres de la thèse doivent être rédigés dans une seule langue, que ce soit le français ou l’anglais. Pour les articles rédigés dans une langue différente du reste de la thèse, un petit résumé dans la langue principale de la thèse doit être fourni.
Structure
- La longueur minimale du corps du texte de la thèse doit être de 150 pages, double interligne, 12 points Times New Roman, sans compter la bibliographie, les annexes et les pages préliminaires (table des matières, remerciements, avant-propos, etc.).
- Si un ou plusieurs des articles ont déjà été publiés avant l’achèvement de la thèse, ils ne doivent pas être inclus dans la thèse au format de la revue. Les articles doivent respecter la même mise en page que le reste de la thèse (c'est à dire double interligne, 12 points Times New Roman).
- La thèse ne doit contenir qu’une seule bibliographie. Les bibliographies figurant à la fin de chaque article doivent être extraites et fusionnées en une seule bibliographie à la fin de la thèse.
- Au début de chaque article, il devrait y avoir une déclaration concernant le rôle de l’étudiant.e dans le cas d'un article co-écrit, ainsi que l'état d'avancement du processus de publication (c'est à dire si l’article a été soumis, accepté, ou publié).
- Il existe différentes façons de structurer une thèse par article. Voici quelques exemples :
- Exemple 1
- Pages préliminaires (résumé, remerciements, table des matières, etc.)
- Une longue introduction qui aborde : la problématique et sa contextualisation ; une revue de la littérature ; les orientations théoriques de la thèse ; une description de la méthodologie mobilisée ; les arguments principaux de la thèse qui lient tous les articles et qui mettent en évidence la cohérence de la thèse.
- Un minimum de trois articles ou chapitres, chacun étant présenté comme un chapitre à part entière.
- Une longue conclusion qui offre une discussion globale des articles ; une analyse des principaux points et/ou des résultats généraux ; les implications de la thèse pour la pratique et/ou la politique et/ou la recherche future; les contributions de la thèse aux champs du savoir.
- Une bibliographie
- Annexes
- Exemple 2 :
- Pages préliminaires (résumé, remerciements, table des matières, etc.)
- Une introduction qui aborde la problématique et sa contextualisation ; une revue de la littérature ; les arguments principaux de la thèse qui lient tous les articles et qui mettent en évidence la cohérence de la thèse.
- Un chapitre de théorie qui discute des orientations théoriques de la thèse.
- Un chapitre de méthodologie qui discute de la méthodologie mobilisée.
- Un minimum de trois articles ou chapitres, chacun étant présenté comme un chapitre à part entière.
- Un chapitre de discussion qui offre une analyse globale des articles et des principaux points et/ou des résultats généraux.
- Une conclusion qui discute des implications de la thèse pour la pratique et/ou la politique et/ou la recherche future et les contributions de la thèse aux champs du savoir.
- Une bibliographie
- Annexes
- Exemple 3 :
- Pages préliminaires (résumé, remerciements, table des matières, etc.)
- Une introduction qui aborde la problématique et sa contextualisation ; une revue de la littérature ; les arguments principaux de la thèse qui lient tous les articles et qui mettent en évidence la cohérence de la thèse.
- Un chapitre de théorie et de méthodologie qui discute des orientations théoriques de la thèse, ainsi que la méthodologie mobilisée.
- Un minimum de trois articles ou chapitres, chacun étant présenté comme un chapitre à part entière.
- Une conclusion qui offre une analyse globale des articles et des principaux points et/ou des résultats généraux, ainsi qu’une discussion des implications de la thèse pour la pratique et/ou la politique et/ou la recherche future et les contributions de la thèse aux champs du savoir.
- Une bibliographie
- Annexes
- Exemple 1
Veuillez noter que les exemples ci-dessus ne sont que des suggestions ; l’étudiant ou l'étudiante devra décider de la structure avec son directeur ou sa directrice. Pour la cohorte étudiante qui ne font pas de travail de terrain et qui s’engagent dans une recherche théorique, la structure de la thèse peut être différente, et les modèles décrits ci-dessus peuvent être appliqués ou non. Par exemple, la population étudiante effectuant un travail théorique peut ne pas avoir une méthodologie détaillée, et les orientations théoriques et les discussions peuvent se trouver dans chacun des articles. Dans ces cas, si l’étudiant ou l'étudiante n’inclut pas de chapitre pour le cadre théorique, le cadre méthodologique et la discussion, il ou elle peut décider d'écrire plus que 3 articles afin d’avoir une thèse rencontrant les exigences en termes de pages. Dans ces cas, jusqu’à cinq articles pourraient être appropriés.
Modifiée et approuvée par l’Assemblée départementale le 20 octobre 2022.
Modifiée et approuvé par l’Assemblée départementale le 9 novembre 2021.
Approuvée par l’Assemblée départementale le 27 mars 2012.
[1] Ainsi, deux cas de figures peuvent exister : a) le directeur ou la directrice ou la co-directrice ou le co-directeur de thèse est également la responsable des études supérieures. La décision revient alors à la direction de l’École. b) la directrice ou le directeur ou le co-directeur ou la co-directrice de thèse est également la direction de l’École. La décision revient alors à la personne responsable des études supérieures.