Mais ils ont trouvé un moyen efficace de rejoindre leur public depuis la maison : créer un balado sur la science en temps de confinement, intitulé « Quarantimes – the podcast about science on lockdown ». Le but : donner à leur auditoire – surtout des membres de la communauté étudiante et du corps enseignant – un petit aperçu de la vie de scientifique en quarantaine.
Durant chaque épisode, Nikki Mogilever, qui fait partie du Laboratoire Pelling, interroge des scientifiques sur leurs derniers projets, leurs travaux pendant la pandémie et leurs plans post-confinement. Pourquoi le format balado? Parce qu’il est parfait pour raconter des histoires tout en étant facile à enregistrer, à créer et à faire connaître en mode télétravail.
Quarantimes vise à montrer le côté « humain » des scientifiques et à vulgariser leur travail tout en nourrissant les liens entre les membres du Laboratoire Pelling durant la quarantaine. Téléchargé plus de 1 100 fois, le balado a eu une belle portée; nul doute qu’il a adouci la solitude de bien des gens en confinement. Fatou Bah, assistante de recherche du laboratoire IDEA de l’École de psychologie, le confirme : « Quarantimes m’a fait voir comment les gens en STIM composent avec la situation, mais aussi que nous sommes tous dans le même bateau. Ça m’a gardée motivée. »
Le balado en aura valu la peine pour le Laboratoire Pelling, puisqu’il a non seulement aidé à démocratiser la science, mais aussi à garder le contact en ces temps difficiles. En dehors de ce projet, issu des circonstances bien spéciales du contexte mondial actuel, le professeur Pelling et son équipe veulent créer davantage de contenu numérique pour rendre la science plus accessible. Ils souhaitent aussi inspirer d’autres scientifiques à explorer de nouvelles approches ou plateformes pour nouer des liens avec leur public.
Pour en savoir plus :
- Balado Quarantimes (en anglais seulement)