Des chaires de recherche du Canada sont attribuées à des professeures et des professeurs accomplis de l’Université d’Ottawa

Par Université d'Ottawa

Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l'innovation, CVRRI

Chaires de recherche du canada
Recherche et innovation
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Première rangée, de gauche à droite : les professeurs Khaled El Emam, Rita Horvath et Carole Yauk. Deuxième rangée, de gauche à droite : les professeurs Emmanuelle Bernheim, Ebrahim Karimi et Ksenia Dolgaleva
L’Université d’Ottawa a obtenu quatre nouvelles chaires de recherche du Canada (CRC) qui renforceront son expertise en intelligence artificielle, en santé et en droit. Elle est également fière d’annoncer le renouvellement de deux CRC dont les titulaires mèneront des recherches de pointe sur les communications quantiques et la photonique.

« Le Programme des chaires de recherche du Canada offre un soutien inestimable à des membres de notre communauté de recherche qui cheminent sur la voie de la découverte en réalisant des travaux de calibre mondial », a déclaré Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche. « Les résultats de ce récent concours aideront assurément l’Université à atteindre ses objectifs en matière d’excellence, de pertinence et de retombées dans le domaine de la recherche. »

Nouvelles chaires de recherche du Canada de niveau 1 :

Khaled El Emam (Faculté de médecine et Institut de recherche du CHEO) – Chaire de recherche du Canada en intelligence artificielle médicale

Les travaux de Khaled El Emam viseront l’élaboration d’une méthode de synthèse des données complexes en santé. Le chercheur utilisera des techniques d’intelligence artificielle afin de modéliser des informations personnelles cliniques et biologiques stockées dans des bases de données. Ces modèles serviront à créer des patientes et patients virtuels dont les caractéristiques sont calquées sur celles de vraies personnes. Il sera ainsi possible de résoudre des problèmes de partage de données et de recourir à des patientes et patients simulés pour accélérer les études cliniques.

Rita Horvath (Faculté de médecine et Institut de recherche du CHEO) – Chaire de recherche du Canada sur la pathogenèse des maladies mitochondriales en vue de leur traitement

Les maladies mitochondriales sont des troubles génétiques difficiles à diagnostiquer qui entraînent diverses déficiences physiques, développementales et intellectuelles dévastatrices. Par ses recherches, Rita Horvath s’emploiera à comprendre les mécanismes moléculaires de ces maladies. Ces connaissances permettront d’assurer l’exactitude des diagnostics et de développer des thérapies ciblées.

Carole Yauk (Faculté des sciences) – Chaire de recherche du Canada en génomique et environnement

Carole Yauk cherchera à répondre à l’urgent besoin de moderniser l’évaluation des risques toxicologiques des produits chimiques dans l’environnement. Elle élaborera et mettra en œuvre des approches fondées sur la génomique en vue de déterminer comment les produits chimiques toxiques peuvent altérer la fonction des gènes ou endommager le matériel génétique. En collaboration avec des partenaires du milieu de la réglementation et de l’industrie, son laboratoire tentera de trouver la meilleure façon d’utiliser ces informations dans le but de prédire les risques toxicologiques pour les humains et la faune sauvage.

Nouvelle chaire de recherche du Canada de niveau 2 :

Emmanuelle Bernheim (Faculté de droit, Section de droit civil) – Chaire de recherche du Canada en santé mentale et accès à la justice

Les travaux de recherche d’Emmanuelle Bernheim favoriseront l’accès à la justice en santé mentale pour une diversité de groupes, notamment les personnes ayant fait l’expérience d’un traitement judiciaire en santé mentale, ainsi que les milieux communautaire, politique et de la recherche.

Chaires de recherche du Canada de niveau 2 renouvelées :

Ksenia Dolgaleva (Faculté de génie) – Chaire de recherche du Canada en photonique intégrée

L’intégration photonique repose sur l’utilisation de la lumière à des fins qui relèvent habituellement de l’électronique. Grâce à la combinaison d’une source laser, de guides d’ondes qui dirigent la lumière et d’autres composants optiques sur une petite puce à semi-conducteur, la photonique a toutes sortes d’applications dans des domaines comme la médecine, les technologies de l’information et des communications, et la détection. Les travaux de Ksenia Dolgaleva visent à augmenter la fonctionnalité des puces optiques existantes par la mise au point de dispositifs optiques intégrés servant à manipuler la lumière de nouvelles façons. Ces dispositifs pourront changer la couleur de la lumière incidente, de même que manipuler la lumière avec de la lumière. C’est ainsi qu’on effectuera le traitement tout optique de canaux d’information sans avoir besoin de les convertir en courant électrique.

Ebrahim Karimi (Faculté des sciences) – Chaire de recherche du Canada sur les ondes quantiques structurées

Le programme de recherche d’Ebrahim Karimi consiste à utiliser des ondes quantiques structurées pour améliorer les capacités et ouvrir de nouveaux horizons dans les domaines de la détection, des simulateurs et des protocoles de communication quantiques. Des dispositifs solides mais compacts seront conçus pour structurer efficacement des faisceaux électroniques et optiques, de manière à accroître la sécurité et la capacité de la transmission de l’information (ce qui est essentiel à l’établissement du premier réseau quantique à Ottawa) ainsi qu’à mesurer et à analyser rapidement les propriétés des matériaux à petite échelle.