Du pouce vert aux vaccins comestibles – Un parcours pas comme les autres

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Photo aérienne du campus, avec le complexe STEM au centre.
Monique Power a débuté ses études à l'Université d'Ottawa sans savoir où elle finirait, tout comme de nombreux autres étudiants de première année. Elle savait que ses intérêts incluaient la science et les plantes, elle a donc opté pour le programme de biologie à la Faculté des sciences. Elle était loin de se douter qu’elle obtiendrait son diplôme dans le contexte d’une pandémie mondiale et qu’elle travaillerait sur des recherches afin de créer un vaccin comestible à l'aide de laitue.
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Monique Power

Après s'être jointe au programme coopératif de l’université au cours de sa deuxième année, Monique a rencontré la Professeure Allyson MacLean lors du processus des entrevues de sélection. Bien que leur interaction fut courte et qu'ils n'aient pas fini par travailler ensemble, la rencontre du Prof. MacLean a laissé un impact sur Monique qui ne pouvait s'empêcher de revisiter leur conversation. Cela avait suscité un intérêt et piqué sa curiosité. C'est pourquoi, après avoir terminé son stage coopératif, Monique a communiqué avec la professeure adjointe pour explorer l’opportunité de travailler avec elle. Son initiative a porté fruit car elles ont fini par travailler ensemble dans le cadre du Programme d’initiation à la recherche au premier cycle (PIRPC), un programme qui permet aux étudiants de premier cycle de participer à un court projet de recherche dans le laboratoire d'un professeur.

En troisième année, Monique a travaillé sur un projet de recherche avec la Prof. MacLean sur l'interaction des plantes et les microbes. Cette recherche, ainsi que le cours BIO4142: Plant Immunity and Symbioses, ont été les moments révélateurs pour l’étudiante de biologie. Elle a réalisé qu'étudier et travailler dans le domaine des interactions plantes-microbes était sa passion et son domaine de travail souhaité!

Serre.

Elle a poursuivi ses travaux de recherche avec le laboratoire MacLean dans sa troisième année d’étude, jusqu’à temps que la pandémie de COVID-19 arrête tout. En suivant tous les protocoles de sécurité, les laboratoires de recherche de la Faculté des sciences ont pu poursuivre leurs travaux. C’est à ce moment que l'équipe de recherche de Monique a décidé de tenter de trouver des moyens d'inclure ce virus dans leurs études. Après des essais et erreurs est venu le vaccin comestible. Après ce trimestre d'été, qui a été financé par la Bourse de recherche pour étudiants de premier cycle du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG-USRA), elle a continué de travailler sur cette recherche pendant sa quatrième année dans le cadre de son projet de recherche.

Le vaccin comestible est maintenant dans la première phase de tests en partenariat avec L'Hôpital d'Ottawa, et les résultats devraient être disponibles peu de temps après l'obtention du diplôme de Monique. La récente diplômée en biologie continuera à travailler sur ce projet d'envergure et le mènera jusqu'au bout; elle espère que le vaccin pourra être administré comme un complément et qu’il travaillera avec le vaccin injectable que les gens ont déjà commencé à recevoir.

Le parcours universitaire de Monique a commencé avec des incertitudes et des doutes, mais l'a mené dans une position incroyable aujourd'hui, travaillant sur un vaccin comestible contre la COVID-19. Son implication dans les laboratoires de recherche et les personnes rencontrées en chemin l’ont poussé vers sa vocation professionnelle. À tel point, qu'elle a décidé de poursuivre des études supérieures à la Faculté des sciences de l'Université d’Ottawa à l'automne 2021 alors qu'elle entamera sa maîtrise en biologie.