La Faculté des sciences bâtit un environnement équitable et inclusif

Équité, diversité et inclusion
Vue du complexe Marion et STEM depuis le canal Rideau
Le respect, l’équité, la diversité et l’inclusion sont des valeurs fondamentales de la Faculté des sciences, qui s’efforce concrètement d’améliorer l’atmosphère et la culture de travail en son sein.

La nomination de la professeure Jaclyn Brusso comme vice-doyenne à l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) et au développement professionnel – le premier poste du genre à l’Université d’Ottawa – n’est qu’un exemple des mesures prises par la Faculté pour cerner et éliminer les difficultés vécues par ses membres.

Reconnaissant l’importance de l’EDI en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) ainsi que les obstacles systémiques dressés devant les groupes sous-représentés ou désavantagés, le doyen de la Faculté, Louis Barriault, a pris la décision louable de créer pour son bureau un nouveau poste de direction axé sur l’EDI au début de 2020. Il lui a d’abord donné un mandat de conseil, mais l’a rapidement transformé en vice-décanat. Ainsi, la professeure Brusso dispose de toute l’indépendance requise pour concevoir des initiatives et les mettre en œuvre dans la Faculté.

Jaclyn Brusso
Vice-doyenne l’équité, la diversité et l’inclusion et au développement professionnel, Jaclyn Brusso

À l’été 2021, après seulement un an dans ce poste et malgré les interruptions causées par la pandémie, la vice-doyenne Brusso avait déjà accompli de remarquables progrès. Tout d’abord, elle a mis sur pied le comité sur l’EDI de la Faculté, qui se réunit six fois par an pour établir des stratégies et des mesures affirmant l’importance de la question pour l’organisation et visant la création d’un climat inclusif où sont levés les obstacles systémiques qui empêchent la pleine participation des membres actuels et à venir, notamment des personnes sous-représentées ou marginalisées. En collaboration avec ce comité, la vice-doyenne a aussi créé une série de séminaires ouverts à l’ensemble de la Faculté en vue de mieux faire connaître les enjeux d’EDI en STIM. Ces présentations mettent en lumière les excellentes recherches effectuées par des membres de groupes sous-représentés et ont aussi pour but de susciter la discussion sur la nécessité d’aborder l’équité en sciences en touchant divers sujets. La vice-doyenne Brusso a par ailleurs conçu et offert des ateliers et des ressources, notamment un atelier visant à rendre l’éducation plus inclusive, et un autre sur l’éducation accessible, qui a donné aux membres du corps professoral des outils pour mieux intégrer la diversité et l’accessibilité à leurs cours.

En plus de ses propres projets, la vice-doyenne Brusso siège à plusieurs comités de l’Université d’Ottawa, dont le Comité consultatif sur l’EDI en recherche, qui conseille le cabinet du vice-recteur à la recherche sur l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation du Plan d’action en matière d’EDI en recherche de l’Université. Ce comité a aussi pour mandat de relever les obstacles influant sur le recrutement, la rétention et la progression de carrière des chercheuses et chercheurs, en se concentrant sur les membres des groupes sous-représentés, et de recommander des stratégies pour les supprimer. La vice-doyenne Brusso participe également au groupe de travail sur l’antiracisme et l’excellence en matière d’inclusion en recherche, qui formule des propositions et des recommandations pour favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion dans la communauté de recherche de l’Université d’Ottawa. Au fil de l’évolution de l’environnement et de la culture de recherche, elle continuera de contribuer avec expertise au traitement des questions d’EDI en STIM.

La vice-doyenne Brusso s’intéressait déjà activement à l’EDI dans les cinq années précédant sa nomination à ce poste, cherchant surtout à sensibiliser les gens aux préjugés inconscients et à les renseigner sur le rôle d’allié. Elle a consacré beaucoup de temps à s’informer sur les différents aspects de l’EDI et à trouver des moyens créatifs de soulever l’intérêt et d’encourager la réflexion sur la diversité. Elle vise à faire de réels progrès quant à l’établissement d’un environnement inclusif en prenant des mesures concrètes. Elle sait qu’il faudra du temps, mais elle est encouragée par le nombre de membres de la Faculté et de l’Université qui travaillent déjà avec ardeur à régler divers problèmes d’EDI dans les classes et dans toute l’organisation, en recherche et à de nombreux niveaux de la communauté.

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