Une première expérience de recherche scientifique éveille un intérêt nouveau chez une étudiante au baccalauréat

Biologie
Étudiants sur le campus, près de la station de train.
Un des défis, lorsqu’on étudie à l’université, est d’arriver à équilibrer un emploi du temps chargé.

Après avoir complété une formation universitaire rigoureuse, un projet de recherche spécialisé et de nombreuses heures de travail bénévole, Libny Pierre‑Louis a terminé son baccalauréat avec des résultats scolaires remarquables, une place à l’école de médecine et un intérêt grandissant pour la recherche scientifique.

Libny Pierre-Louis

La réalisation la plus marquante à ses yeux est son projet de recherche spécialisé mené sous la tutelle de la professeure Katie Gilmour, du Département de biologie. Ce défi stimulant l’a amenée à étudier le rôle du transporteur de recaptage de la sérotonine (SERT, pour serotonin reuptake transporter) dans les comportements liés à l’anxiété chez les larves de poissons-zèbres au moyen d’une lignée déficiente en SERT créée par l’étudiant au doctorat Kevin Pan. En tant qu’étudiante de premier cycle, Libny Pierre-Louis n’avait alors aucune expérience en recherche scientifique, mais l’encadrement fourni par le doctorant et la professeure Gilmour lui a permis de réaliser son projet spécialisé avec brio, développant ainsi un vif intérêt pour la recherche scientifique et l’utilité des poissons-zèbres dans l’étude de problèmes relatifs à la santé humaine. Son travail en laboratoire lui a beaucoup plu.

À l’automne 2020, Libny Pierre‑Louis est entrée en médecine. Elle ne doute pas que son bagage en recherche lui sera très utile, puisqu’elle y a développé de précieuses compétences (pensée critique, communication efficace, gestion du temps, etc.). D’ailleurs, la professeure Gilmour s’est dite impressionnée par la capacité de l’étudiante à concilier les nombreuses exigences de son horaire tout en gardant le cap sur l’avancement de son projet. L’étudiante est en effet très impliquée dans des activités à caractère communautaire comme le bénévolat et le tutorat, en plus de faire partie de diverses associations universitaires. Durant sa troisième année à l’Université d’Ottawa, elle a fondé, avec d’autres étudiants de premier cycle, l’International Relief Student Association (IRSA) pour mieux faire connaître les besoins des pays en développement qui subissent des catastrophes naturelles et recueillir des fonds pour les aider.

Pour acquérir de l’expérience tout en obtenant d’excellents résultats scolaires, Mme Pierre‑Louis considère qu’il est essentiel de s’impliquer sur le campus et d’avoir un horaire équilibré comprenant des périodes pour étudier et les activités hors programme, mais aussi des temps libres. Son conseil à ceux et celles que la recherche intéresse : « Effectuer du bénévolat ou du travail en laboratoire tôt dans votre parcours universitaire est un bon moyen de savoir si le domaine de la recherche vous convient vraiment. »

Pour terminer, ajoutons que Libny Pierre‑Louis a beaucoup aimé l’occasion qui lui a été offerte de développer son intérêt pour la recherche par l’entremise d’un projet spécialisé mené dans un milieu accueillant. Ainsi, elle a pu interagir avec des étudiants diplômés et bénéficier de l’extraordinaire laboratoire d’espèces aquatiques de l’Université d’Ottawa. La professeure Gilmour, quant à elle, a été touchée par l’énergie et l’enthousiasme de l’étudiante à l’égard de son projet de recherche!