« L’année académique 2019-2020 sera certainement mémorable, surtout en ce qui concerne ses derniers mois. La pandémie de COVID-19 a eu des impacts majeurs sur nous tous et la recherche à la Faculté des sciences ne fit pas exception. Heureusement, l’équipe de la faculté a su relever avec brio de nombreux défis, ce qui nous a permis de relancer, de manière graduelle, les activités de recherche, dès qu’il fut sécuritaire de le faire. Pendant ce temps, de nombreuses équipes de recherche s’affairaient, avec une rapidité remarquable, à mettre au point des moyens de gérer et de combattre la pandémie. Ainsi, un groupe dans le département de mathématiques et de statistique a produit des modèles de la pandémie COVID-19 pour identifier les conditions nécessaires pour mettre fin au confinement. Une équipe du département de chimie et sciences biomoléculaires a obtenu une subvention pour développer un nouvel outil diagnostique permettant d’obtenir des résultats de tests pour le virus causant la COVID-19, positifs ou négatifs, en moins de 10 minutes et ce, avec une précision de 90%. Finalement, une collaboration entre des chercheurs au département de biologie et ceux de l’université de la Saskatchewan visaient à la production d’un vaccin, administré par voie orale contre le virus.
Cette recherche sur la COVID-19 n’est qu’une partie de nos réalisations de la dernière année. D’autres avancées incluent la caractérisation d’un nouveau type de tremblements de terre, ceux dits « lents », par une équipe du département des sciences de la Terre et de l’environnement; et la découverte, par des chercheurs du département de biologie, d’une nouvelle hormone sexuelle qui pourrait jouer un rôle clé dans le contrôle de la reproduction. Ce dernier projet fut une collaboration avec des collègues de l’académie chinoise des sciences. Un groupe du département de chimie et sciences biomoléculaires a découvert de nouveaux matériaux qui fourniront une manière efficace et peu coûteuse de capturer le CO2 et ainsi mener à une réduction de l’effet de serre cause par les émissions par l’homme.
Malgré les défis que nous a apportés la dernière année, les chercheurs de la Faculté de sciences ont prouvé, une fois de plus, que leurs efforts mènent à des solutions nouvelles et originales aux problèmes auxquels la société fait face. »
- Marc Ekker, Vice-doyen, Recherche