De toute évidence, Amanda a le potentiel, la passion et la détermination nécessaires pour poursuivre des études dans le domaine. Aujourd’hui, elle est étudiante de première année en génie mécanique biomédical à l’Université d’Ottawa et elle a reçu un appui financier important, qui l’aidera à réaliser son rêve : une bourse Schulich Leader d’une valeur de 100 000 $.
Nous vous invitons à lire l’entretien qu’elle nous a accordé pour découvrir cette fascinante jeune femme en STIM.
À quoi ressemble l’univers des STIM d’Amanda Doku?
Ce sont les mathématiques qui m’ont fait découvrir le domaine. J’adorais la résolution de problèmes et le sentiment que j’éprouvais quand je trouvais enfin la réponse à une question après une longue réflexion. Au fil du temps, j’ai commencé à m’intéresser davantage à la science, à la technologie et à d’autres disciplines des STIM.
L’intelligence artificielle est aussi un domaine qui m’inspire. Elle offre tant de possibilités d’utilisation susceptibles d’être bénéfiques pour la société. Voilà pourquoi je veux approfondir mes connaissances à ce sujet et l’utiliser, plus tard, pour atteindre mes objectifs.
En plus de mes activités liées aux STIM, je pratique aussi le chant choral depuis que je suis jeune. J’aime ce loisir qui fait appel à d’autres de mes aptitudes.
De quelle manière la bourse Schulich Leader change-t-elle la donne pour vous?
Cette bourse est une chance incroyable. Sur le plan financier, elle me permet de me consacrer entièrement à mes études et à l’atteinte de mes objectifs. Sur le plan relationnel, elle m’a donné l’occasion de rencontrer tant d’autres personnes motivées qui ont les mêmes champs d’intérêt que moi et dont je peux m’inspirer pour concrétiser mes ambitions.
La bourse Schulich Leader, c’est un réseau constitué de quelques-uns des plus grands esprits du domaine des STIM. Celles et ceux qui la reçoivent possèdent l’esprit, le potentiel et les idées qu’il faut pour changer le monde. Et les occasions qu’on leur offre de se rencontrer, dans le cadre de la bourse, ouvrent la porte à bien d’autres possibilités.
À vos yeux, que représente le fait d’être une femme en STIM?
Je pense que c’est en abordant souvent le sujet des femmes en STIM qu’on en motivera d’autres à opter pour ce champ d’études, surtout dans la mesure où elles sont sous-représentées et traitées avec indifférence depuis toujours dans le milieu. J’ai moi-même connu mon lot d’expériences désagréables dans mon équipe de robotique au secondaire, qui comptait bien peu de filles. Mes opinions étaient rarement prises en considération même si j’avais la bonne solution. J’ai dû apprendre à m’exprimer de façon plus catégorique pour faire entendre mes idées. C’est à cause de ce genre d’obstacles qu’il est si important d’appuyer les femmes dans ce domaine.
Comment avez-vous choisi l’université qui répondrait le mieux à vos aspirations?
Ce qui m’a d’abord plu de l’Université d’Ottawa, c’est son programme de génie mécanique biomédical, auquel on peut s’inscrire dès la première année, une possibilité qu’offrent peu d’autres établissements. Souvent, les programmes de génie offrent un tronc commun la première année, et la spécialisation en génie biomédical commence généralement bien plus tard. Ici, on peut la choisir dès le départ.
De plus, l’Université d’Ottawa offre un régime coopératif formidable, ce qui était un critère essentiel pour moi. Selon moi, c’est vraiment important d’acquérir une expérience pratique pour être en mesure de choisir la branche dans laquelle on va faire carrière. Et c’est exactement ce que vont m’offrir mes stages coop.
Avez-vous des conseils pour la prochaine génération d’étudiants – et surtout d’étudiantes – en STIM?
Repoussez toujours vos limites. Même si vos idées vous semblent parfois irréalisables, vous n’en aurez jamais le cœur net tant que vous n’entamerez pas une réelle démarche en vue d’atteindre votre objectif.
Je donnerais le même conseil aux femmes. Mais j’aimerais aussi leur rappeler qu’elles ont leur place dans les STIM, au même titre que n’importe qui d’autre, même si elles sont énormément sous-représentées dans ce domaine. L’écart ne doit surtout pas les décourager.
Comment entrevoyez-vous votre avenir en sciences?
Quand j’aurai obtenu mon diplôme, j’espère démarrer ma propre entreprise, qui aura pour mission de s’attaquer à des problèmes de santé complexes grâce à des moyens novateurs pour améliorer la vie des gens partout dans le monde. Plus précisément, je voudrais exploiter l’IA en médecine. Dans la communauté scientifique, d’innombrables projets de recherche sont effectués chaque jour. Il est donc impossible de les connaître tous. L’IA pourrait toutefois changer la donne : on pourrait s’en servir pour mettre en rapport différents travaux de recherche, ce qui mènerait potentiellement à la découverte de nouveaux remèdes.