Dans une avancée majeure vers l'exploration quantique, la Faculté des sciences de l'Université d'Ottawa est fière d'annoncer l'obtention de trois subventions prestigieuses du programme de subventions Alliance Consortiums en quantique du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Ces subventions, totalisant un montant impressionnant de 15 millions de dollars sur cinq ans, renforcent la position de l'Université d'Ottawa en tant que chef de file de la recherche quantique et soulignent son engagement à faire progresser la science quantique au Canada.
Rencontrez nos leaders de consortium :
La professeure Anne Broadbent, du département de mathématiques et de statistique, dirige le consortium QUébec Ontario sur les protocoles quantiques (QUORUM). La mission de QUORUM est de redéfinir les limites de l'internet quantique (IQ) en améliorant les algorithmes et en comblant l'écart entre le matériel et le logiciel. Le consortium s'associe à des startups en science quantique pour développer des technologies logicielles perturbatrices pour l'IQ afin d'améliorer l'efficacité des calculs, les communications sécurisées et les calculs distribués, tout en formant des professionnels en information quantique.
« QUORUM ouvre des perspectives passionnantes pour la recherche sur l'internet quantique. Notre collaboration avec des startups notre accès aux technologies de pointe accélèrent la recherche et les applications logicielles, ce qui profite à la fois aux étudiants et aux entreprises à l'avant-garde de la révolution quantique. »
— Professeure Anne Broadbent
Le professeur Robert W. Boyd, du département de physique, dirige la deuxième subvention : Quantum Enhanced Sensing and Imaging (QuEnSI). Ce consortium réunit dix des meilleurs chercheurs canadiens dans le domaine de la détection quantique, issus de cinq universités canadiennes et de quatre institutions partenaires non-académiques. QuEnSI vise à concevoir des systèmes de détection et d'imagerie quantiques dont la sensibilité dépasse les limites actuelles et théoriques, et à former la prochaine vague d'experts en technologie quantique pour l'industrie canadienne en plein essor.
Les dispositifs de détection et d'imagerie nous entourent, des téléphones portables aux satellites, des microscopes aux IRM, et des voitures autonomes aux détecteurs d'ondes gravitationnelles. Un téléphone intelligent moyen contient plus d'une douzaine de capteurs. L'application des méthodes quantiques peut augmenter la sensibilité et, dans de nombreux cas, réduire la taille et la consommation d'énergie de ces appareils. En repoussant les barrières existantes et en explorant de nouvelles limites, le Canada restera à l'avant-garde de ces technologies de pointe.
« Notre consortium représente une grande partie des groupes de recherche capables de faire progresser la détection et l'imagerie quantiques au Canada. Notre faculté est désormais un point d'ancrage central pour ces efforts au niveau national. Le travail que nous réalisons aura sans aucun doute un impact positif sur la vie de tous les Canadiens, principalement à travers de meilleures performances des capteurs et la formation de la prochaine génération de technologues quantiques, mais aussi par le biais d'applications nouvelles que nous ne pouvons pas encore imaginer. »
— Professeur Robert Boyd
La professeure Adina Luican-Mayer, également du Département de physique, pilote le consortium Programmable Quantum Simulators based on 2D materials (PQS2D). Ce projet vise à construire une plateforme de simulation quantique en utilisant des dispositifs programmables fabriqués à partir de matériaux 2D pour simuler des systèmes quantiques complexes. L'objectif est de mieux comprendre et contrôler les systèmes quantiques à plusieurs corps, de développer des matériaux et dispositifs 2D de haute qualité, et d'optimiser les matériaux quantiques pour les applications en électronique et optoélectronique.
« Le consortium PQS2D est un effort collaboratif réunissant neuf groupes de recherche de cinq universités canadiennes et quatre partenaires non-académiques. Ensemble, nous développons un nouveau type de plateforme de simulation quantique basée sur les matériaux 2D, tout en formant la prochaine génération d'experts en quantique. Le consortium PQS2D est à la pointe de la recherche quantique sur les matériaux, les dispositifs et la simulation, et nous sommes impatients de voir l'impact transformateur de notre travail sur les technologies quantiques. »
— Professeure Adina Luican-Mayer
En plus de mettre en valeur les solides capacités de recherche de la Faculté des sciences, ces subventions appuient également l'Institut Nexus des technologies quantiques (NexQT) nouvellement inauguré à l'Université d'Ottawa. En regroupant les talents et les compétences des chercheurs, l'Université d'Ottawa stimule les initiatives d'innovation et de commercialisation en science quantique. Le succès de la faculté dans l'obtention de ces subventions souligne son engagement à façonner le monde numérique et à faire progresser la position du Canada en matière de recherche, de technologie, et de talent dans le domaine des sciences quantiques.
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