Adam Cook, vêtu d’une toge noire avec une épitoge rouge et or, tenant un diplôme. Le professeur Stephen Newman se tient à sa gauche, vêtu d’une toge noire et d’une écharpe jaune. Ils sont entourés d’autres personnes célébrant l’obtention de leur diplôme.
Le diplômé Adam Cook approche tous les défis avec curiosité et détermination, qu’il s’agisse d’étudier des réactions chimiques complexes ou de mentorer la prochaine génération de scientifiques. Ses recherches sur les méthodes de transformation chimique plus écologiques ont le potentiel de révolutionner le milieu industriel. Aujourd’hui, à titre de stagiaire postdoctoral Banting à l’Université Stanford, il travaille sur des technologies novatrices pour traiter le VIH et le cancer.

Adam Cook a toujours été attiré par les défis et les solutions créatives que présente la chimie. C’est dans une petite école catholique à Ajax, en Ontario, qu’il a développé une passion pour la résolution de problèmes. « La chimie a toujours été la matière la plus difficile pour moi, et j’aimais ce défi », dit-il.

Adam a obtenu son diplôme de premier cycle en chimie pharmaceutique à l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario avant de poursuivre ses études doctorales en chimie organique au Département de chimie et de sciences biomoléculaires de l’Université d’Ottawa, sous la direction du professeur Stephen Newman.

Pendant son doctorat, Adam s’est penché sur l’activation des liaisons carbone-oxygène par catalyse au nickel, dans le but de développer des méthodes de transformation chimique plus écologiques. « Le monde moderne repose en grande partie sur l’industrie pétrolière, qui dépend fortement de l’activation des liaisons carbone-hydrogène. Dans mes travaux de recherche, j’explore l’activation des liaisons carbone-oxygène, car elles sont une composante centrale de nombreuses matières premières chimiques plus durables et renouvelables », explique-t-il. Adam s’est intéressé à la manière de convertir des matières naturellement abondantes en produits de valeur.

L’une des principales applications de ses recherches est l’amélioration du couplage de Suzuki-Miyaura, une méthode de transformation chimique répandue et l’une des réactions les plus couramment utilisées dans l’industrie pharmaceutique. Ses travaux pourraient améliorer ce processus déjà essentiel et présenter des avantages pour les industries pharmaceutique et agrochimique, par exemple. « Ces avancées ont de nombreuses applications et permettent d’économiser du temps, de l’argent et des ressources », avance-t-il.

Comme bien des membres de la communauté de recherche, Adam a dû relever des défis : trouver les conditions propices à la réaction, maintenir sa motivation malgré la pression des études supérieures et traverser la pandémie de COVID-19. En dépit de ces obstacles, il a publié sept articles à titre d’auteur principal ainsi qu’un article en tant que troisième auteur dans des revues réputées, notamment Nature Synthesis et le Journal of the American Chemical Society. En guise de reconnaissance pour ses travaux, Adam a reçu le prix CCUCC (Conseil des directeurs de chimie des universités canadiennes), décerné par la Société canadienne de chimie à la meilleure doctorante ou au meilleur doctorant en chimie au Canada.

Tout au long de son doctorat, Adam a pu compter sur le soutien de son mentor, le professeur Newman. « Il est le meilleur patron qu’on puisse avoir. Sa porte est toujours ouverte, et il est toujours prêt à nous aider », explique Adam. Inspiré par son mentor, Adam a lui aussi choisi de guider des étudiantes et étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, ce qui a confirmé son souhait de diriger sa propre équipe de recherche à titre de professeur. Son dévouement envers l’enseignement des sciences va au-delà du laboratoire. En effet, il a participé activement à des initiatives de sensibilisation, comme le programme des mini-cours d’enrichissement de l’Université d’Ottawa et le programme national Verna J. Kirkness, qui offre aux élèves autochtones de niveau secondaire du mentorat et de l’expérience pratique dans des laboratoires universitaires.

Aujourd’hui stagiaire postdoctoral à l’Université Stanford et récipiendaire de la prestigieuse bourse de recherches postdoctorales Banting, Adam travaille avec le professeur Paul Wender au développement de nouvelles technologies pour relever des défis médicaux complexes et translationnels comme le VIH et le cancer. « L’obtention de cette bourse de recherche est l’une des réalisations dont je suis le plus fier. Il s’agit d’une occasion d’utiliser ce que j’ai appris durant mon parcours à l’Université d’Ottawa et ailleurs afin de contribuer à des recherches de pointe ayant des retombées concrètes et immédiates », dit-il.

Le parcours d’Adam, marqué par sa passion pour la chimie et son engagement envers la recherche et l’enseignement, met en lumière la multitude de possibilités qu’offre la chimie organique.

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