Pascale Cornut St-Pierre est professeure agrégée et vice-doyenne à la recherche à la Section de droit civil de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Dans ses recherches, elle s’intéresse aux façons dont les milieux d’affaires perçoivent, mobilisent et développent le droit dans leurs domaines d’activités. Ses travaux, qui touchent principalement au droit des affaires, au droit de l’entreprise, au droit financier ainsi qu’à l’impact de la globalisation économique sur le droit, puisent abondamment dans les recherches menées dans les disciplines des sciences sociales, telles la sociologie du droit, la sociologie économique, l’économie politique et les théories critiques.
La professeure Cornut St-Pierre est titulaire d’un baccalauréat (2007) et d’une maîtrise (2009) en philosophie de l’Université de Montréal, d’un baccalauréat intégré en droit civil et common law de l’Université McGill (2013) et d’un doctorat de l’École de droit de Sciences Po Paris (2017). Sa thèse de doctorat, qui porte sur le rôle du travail juridique dans l’innovation financière, a été récompensée par le Prix Jean Carbonnier de la recherche sur le droit et la justice, ainsi que par le Prix solennel André Isoré de droit privé de la Chancellerie des Universités de Paris. Ce travail a mis en évidence le rôle crucial des juristes dans l’émergence d’un marché global pour les swaps et les autres instruments dérivés de gré à gré. Dans ses travaux en cours, la professeure Cornut St-Pierre s’intéresse à d’autres formes contemporaines d’innovation financière, dont la finance verte et les fintechs, de même qu’aux délinquances financières.
Avant de se joindre à la Section de droit civil, la professeure Cornut St-Pierre a enseigné la sociologie du droit au Collège universitaire de Sciences Po, à Paris, ainsi que le droit civil avancé des obligations à la Faculté de droit de l’Université McGill. Elle est co-directrice de l’Observatoire pluridisciplinaire sur le devenir du droit privé de la Section de droit civil de l’Université d’Ottawa, membre associée du Centre Perelman de philosophie du droit et chercheuse affiliée à l’Initiative canadienne de droit climatique.