Chaires de recherche
Chaires de recherche du Canada
Céline Castets-Renard – CRC en droit international et droit comparé de l’IA (Niveau 1)
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit international et comparé de l’intelligence artificielle, Céline Castets-Renard étudie l’IA sous un angle juridique. Elle entend minimiser les risques de l’intelligence artificielle par la construction d’un droit appliqué à l’IA qui soit inclusive. La professeure Castets-Renard et son équipe de recherche documentent les risques sociaux de l’IA. Ils élaborent un nouveau champ du droit international et comparé de l’IA, et éprouvent la protection apportée par ces cadres juridiques par l’étude de cas d’usage. Finalement, leurs travaux permettront de faire des recommandations aux législateurs et parties prenantes.
Emmanuelle Bernheim – CRC en santé mentale et accès à la justice (Niveau 2)
La Chaire de recherche du Canada en santé mentale et accès à la justice vise à développer et faire rayonner la recherche par et pour les personnes ayant fait l’expérience d’un traitement judiciaire en santé mentale (« PETJSM »). Alors que la recherche dans le domaine est principalement axée sur les savoirs médico-légaux, notre programme de recherche d’avant-garde propose de changer ce paradigme en faveur d’une approche fondée sur les droits et l’accès à la justice qui mette en lumière les rapports de pouvoir, les effets du processus judiciaire et les savoirs des PETJSM peu documentés.
Site de la Chaire de recherche du Canada en santé mentale et accès à la justice
Visitez le profil de la professeure Bernheim sur le site Web des Chaires de recherche du Canada.
Chaires de recherche de l'Université
Geneviève Dufour – CRU en droit du commerce durable, responsable et inclusif
La Chaire de recherche en droit du commerce durable, responsable et inclusif est dirigée par la professeure Geneviève Dufour. Les travaux menés au sein de la Chaire portent sur l’interaction entre commerce, environnement et droits humains. La Chaire vise à apporter une contribution à la recherche sur la question de savoir si et comment le droit du commerce peut permettre un meilleur respect des droits humains, de la protection de l’environnement et de la valorisation de l’inclusion. Alors que le libre-échange et nos modes de production sont plus que jamais mis en cause, un changement de paradigme s’opère : les États se tournent vers le commerce pour atteindre les objectifs de protection de l’environnement et de droits humains. La Chaire étudie ce phénomène afin de proposer des solutions structurantes pour que le droit du commerce contribue à l’atteinte d’un commerce durable, responsable et inclusif.
Site de la Chaire de recherche en droit du commerce durable, responsable et inclusif
Chaires-miroir
Mariève Lacroix – Chaire-miroir Ottawa-Liège: Les droits du corps
Historiquement, les courants dominants de la pensée juridique percevaient l’abstraction juridique d’une « personne » – à qui la loi s’applique – et son corps physique comme un tout. Toutefois, la fusion de la « personne » et du « corps » s’est de plus en plus complexifiée dans le discours juridique moderne, notamment à cause de l’émergence dans notre culture et nos lois des limites du contrôle d’une personne sur son propre corps. Autant au Canada qu’en Belgique, le rôle des droits fondamentaux, particulièrement en ce qui a trait à l’autonomie individuelle, a grandement évolué dans les dernières décennies. Mais ce concept d’autonomie va à l’encontre de certaines mesures juridiques qui touchent ce qu’une personne fait de son corps. Pensons par exemple à l’isolement forcé durant la pandémie, ou même à la dépravation de la liberté au nom de la sécurité publique. Cette nouvelle collaboration entre la professeure Mariève Lacroix et le professeur Frédéric Bouhon vise à étudier les tensions entre le droit à l’autonomie individuelle et les règles de droit régissant le contrôle du corps – par soi, par les autres et par les autorités de l’État.
Bourses professorales
Mona Paré – Bourse professorale Barbe-Larose sur l’étude du pouvoir judiciaire
La professeure Mona Paré est la première titulaire de la Bourse professorale Juge Raoul Barbe et Yolande Larose sur l’étude du pouvoir judiciaire. Établie grâce à un don généreux du juge Barbe et de son épouse, la Bourse Barbe-Larose a été créée pour encourager la recherche sur le pouvoir judiciaire au Canada. Elle soutient des chercheurs et chercheuses qui étudient un large éventail de sujets, comme le rôle des juges dans notre démocratie constitutionnelle, l’influence de la technologie sur les tribunaux, les processus de nomination de la magistrature ou encore les obstacles entravant l’accès à la justice. Dans le cadre de sa recherche, la professeure Paré vise à en savoir plus sur la manière dont nous communiquons avec les enfants dans le cadre d’une action en justice. Elle étudie la façon dont les professionnels et professionnelles de la justice parlent aux enfants durant le processus judiciaire, les mesures qui les aideraient à mieux comprendre ce qui se passe en pareille situation et l’expérience du nombre croissant d’enfants qui ont affaire au système de justice en contexte de changements climatiques.