Remis par le ministre de la Justice du Québec, Simon Jolin-Barrette, ce prix rend hommage à une personne dont les actions ont contribué de façon exceptionnelle à rendre la justice plus accessible, impartiale et universelle.
Benoît Pelletier est décédé le 30 mars dernier à l’âge de 64 ans. Il a légué « une inestimable contribution à la vie politique et juridique du Québec et du Canada, tout au long d’une impressionnante carrière et d’une vie intellectuelle foisonnante», a déclaré le ministère de la Justice, par voie de communiqué.
C’est son épouse, Danièle Goulet, qui a accepté l’honneur à Québec au nom de son défunt mari et de leurs quatre enfants. Lors de son discours, elle a évoqué l’amour profond que son mari portait à la société québécoise, rapporte Radio-Canada. «[Le prix de la justice] marque de manière exceptionnelle le parcours professionnel de Benoît ainsi que sa contribution personnelle à la société québécoise, qu’il affectionnait; il était si fier de lui appartenir et de pouvoir contribuer à son épanouissement», a-t-elle souligné.
Le Prix de la justice a été institué en 1990 (incidemment l’année où Benoit Pelletier a commencé à enseigner à la Section), à l’occasion du 25e anniversaire du ministère de la Justice. Il vise à reconnaître les personnes qui se distinguent par leur promotion des valeurs fondamentales de la justice : l’accessibilité, la qualité et l’universalité.