La professeure Naivi Chikoc Barreda s’intéresse à la situation des télétravailleurs en situation transfrontalière

Par Communications

Faculté de droit, Section de droit civil

Membre du corps professoral
Droit
Droit international
la prof Naivi Chikoc Barreda et une personne en mode télétravaille
Au-delà du contexte spécial de la pandémie de Covid-19, qui a obligé de nombreuses organisations à adopter le télétravail, il est prévu que cette pratique continuera à se développer dans l’avenir.

Ce mode d’exécution du travail a la particularité de pouvoir être accompli depuis n’importe où dans le monde, les technologies de l'information et des communications permettant d’abolir la distance géographique entre l’employeur et l’employé. Cependant, la mobilité transfrontalière de la prestation de travail comporte de risques d’insécurité juridique pour les parties et peut compromettre la protection du télétravailleur. En particulier, se pose le problème de décider quelle loi s’applique au contrat de travail, étant donné la pluralité d’États (ou des provinces, dans le cas du Canada) qui pourront être concernés par la situation.  

La professeure Naivi Chikoc Barreda a récemment obtenu une subvention Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) pour son projet intitulé « Le télétravail transfrontalier confronté au régime des contrats internationaux de travail en droit international privé ». Avec cette subvention, elle financera une étude comparative et interdisciplinaire qui vise à mieux comprendre la problématique dans son contexte socioéconomique, et à contribuer à améliorer la situation juridique des personnes touchées par le télétravail transfrontalier.

La professeure Chikoc a déjà abordé la question du télétravail transfrontalier dans une vidéo publiée sur la plateforme Jurivision.