Le Sénat de l’Université approuve l’ajout d’une mineure à la licence en droit civil

By Civil law

Communication, Faculty of law

Faculty of Law - Civil Law Section
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Criminologie. Gestion. Études féministes et de genre. Politique. Sciences. Psychologie.
Au-delà de leur formation universitaire, les juristes seront appelés à travailler en interdisciplinarité dans une multitude de sphères, selon l’avenue choisie. Alors pourquoi ne pas permettre à celles et ceux qui le désirent d’entamer une spécialisation dès leurs études de premier cycle en droit?

À compter de septembre 2021, les étudiant.es à la Section de droit civil pourront combiner leur licence à un programme de mineure pour enrichir leur formation dans un domaine de leur choix. Et comme l’Université d’Ottawa sera l’un des seuls établissements au pays à offrir cette option en droit civil, ses diplômé.es auront un atout de taille dès leur entrée sur le marché du travail.

Une décision stratégique

S’inscrire à une mineure, c’est ajouter 30 crédits au programme traditionnel de licence en vue d’obtenir une reconnaissance officielle sur son diplôme (p. ex. : licence en droit civil, mineure en sciences de la santé). Le curriculum de la première année demeure le même, mais celui de la deuxième à la quatrième année d’études, déjà principalement composé de cours optionnels, se prête parfaitement à l’ajout d’une spécialisation progressive.

Sophie Thériault, vice-doyenne aux études de la Section de droit civil, estime que cette option permettra d’offrir une formation poussée sur les aspects juridiques et non juridiques de certains champs de pratique. « Les étudiants vont avoir une formation solide de base en droit, mais pourront, de manière optionnelle, aller chercher les outils dont ils ont besoin dans les champs de pratique connexes au domaine dans lequel ils aspirent pratiquer. Ça leur permettra de se démarquer dans le marché du travail, mais aussi de privilégier une pratique mieux adaptée à la complexité des enjeux. »

Cette formule permettra, par exemple, à une aspirante procureure de la Couronne de s’inscrire à la mineure en criminologie, ou à un étudiant décidé à pratiquer en droit de la famille de s’instruire en psychologie ou en service social.

Une personne qui détient une mineure témoigne de son intérêt réel pour un champ donné, ajoute la vice-doyenne. « C’est une forme de positionnement, mais c’est aussi une manière d’exercer le droit différemment. »

Une solution qui répond à des besoins concrets

Dans le marché actuel, il est essentiel pour la population étudiante de pouvoir bénéficier d’une formation parallèle dans des domaines complémentaires, indique Marlaina Correia, vice-présidente académique de l’Association des étudiantes et étudiants en droit civil de l’Outaouais. « En tant qu’association étudiante, nous accueillons à bras grands ouverts toutes les possibilités qui pourraient permettre aux étudiants de déployer leurs ailes, et ce, dans toutes les sphères de la vie académique. »

« Je suis très fière de cette modification à nos programmes, affirme Marie-Eve Sylvestre, doyenne de la Section de droit civil. L’ajout d’une mineure est fondé sur la reconnaissance que les juristes seront appelés dans leur pratique à intervenir au sein d’équipes multidisciplinaires et qu’ils bénéficieront d’une compréhension décloisonnée du droit et des problèmes sociaux auxquels ils sont confrontés. Cela s’inscrit aussi dans notre plan stratégique promouvant un apprentissage transformateur, un savoir engagé et un meilleur accès à la justice pour tous les justiciables. »

Plus d’information sera disponible prochainement sur le site de la Section de droit civil; d’ici là, la liste des programmes de mineure offerts à l’Université d’Ottawa peut déjà être consultée à la page Programmes et cours. Chose certaine, que ce soit pour enrichir leurs connaissances dans une discipline donnée, élargir leurs horizons ou simplement s’initier à un nouveau domaine, nos étudiant.es pourront dès l’an prochain se forger un parcours adapté à leurs intérêts et à leurs aspirations.