Depuis son entrée en fonction en 2019, la doyenne Sylvestre a travaillé de façon énergique à l’avancement de la mission d’enseignement et de recherche de la Section de droit civil et à la création d’un milieu de travail collaboratif et inclusif. Parmi ses réalisations durant cette période, il y a la réforme du programme de la Licence en droit, la création du Certificat en droit autochtone et le lancement de la plateforme Jurivision. Elle a contribué au renforcement des liens entre la Faculté et la communauté en créant le premier Conseil consultatif des diplômé-es, en appuyant des projets menés avec les partenaires autochtones et en soutenant le développement de la Clinique interdisciplinaire en droit social de l’Outaouais. Elle a également stimulé la recherche en appuyant la création de chaires et infrastructures de recherche et l’adoption de nouveaux programmes aux études supérieures.
Au cours de son mandat, la Section s’est aussi démarquée par ses initiatives en matière d’équité et de diversité, notamment par la création de bourses pour les étudiant-es marginalisé-es et racisé-es et l’offre de nouveaux cours.
Finalement, elle a assumé des responsabilités importantes à l’échelle institutionnelle, notamment en tant que présidente du Comité du Sénat sur la liberté académique. Marie-Eve Sylvestre est reconnue comme une leader visionnaire, ambitieuse et inspirante qui a gagné le respect de ses collègues et qui continue de faire rayonner avec brio la Section de droit civil au niveau national et international.
Des recherches sur la criminalisation et marginalisation
Marie-Eve Sylvestre est professeure titulaire à la Section de droit civil où elle enseigne le droit pénal et le droit social depuis 2005. Titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en droit de l’Université Harvard, ses travaux de recherche portent sur le système de justice pénale et en particulier, sur les effets dévastateurs et discriminatoires de certaines normes et pratiques policières et judiciaires sur les personnes marginalisées et racisées. Elle s'intéresse aussi aux mesures de rechange à la criminalisation, notamment en contexte autochtone. Son livre, Red Zones: Criminal Law and the Territorial Governance of Marginalized People, co-rédigé avec Nicholas Blomley et Céline Bellot, a remporté le Prix W. Wesley Pue 2021 de l’Association canadienne droit et société.
Avocate émérite du Barreau du Québec et récipiendaire du Mérite du Barreau de l’Outaouais en 2023, la doyenne Sylvestre est aussi membre du Collège des nouveaux chercheurs et créateurs en arts et en science de la Société royale du Canada depuis 2018. Elle siège au Conseil des gouverneurs de l’Institut national de la magistrature et au Conseil d’administration du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada.
Joignez-vous à nous afin de féliciter Marie-Ève Sylvestre pour cette reconduction de mandat.