« Ce stage a fait ressortir en moi, un sentiment d’empathie, que je n’ai jamais connu auparavant. »
Bénédicte, Droit civil et développement international et mondialisation, Alternatives, RDC, Solidarité des femmes pour le développement intégral (SOFEDI)
À travers les partages des discussions, les rapports, les conférences cela m’a ouvert les yeux. En faisant mes rapports et réfléchissant sur les sortes des femmes et des jeunes filles, a quelque reprise j’ai eu les larmes aux yeux. Des jeunes filles laissées à eux-mêmes avec une grossesse après une agression sexuelle et cherchent une porte de sortie avec des remèdes traditionnels, qui parfois peut mettre en péril leur vies. Des femmes, qui vendent leur corps dans les secteurs des miniers pour subvenir à leur besoin quotidien, des travailleuses dans les mines, qui reste des mois impayés. Au tout début, j'avais développé ce sentiment d'un devoir de les protéger, de vaincre les injustices qu'ils vivent, bref, je voulais tout changer.
Mais ce n'est pas possible, et ça m'a frustrée quelques jours. Énervée, qu’encore ici au 21e siècle de telles choses se font, la façon dont les femmes sont manipulées, dénigrées et mises de côté, délaissées. Toutes les actions qu’elles entreprennent ont été façonnées par la société, venant non seulement des hommes, des organisations internationales, mais aussi de leur gouvernement, qui devrait assurer leurs épanouissements, mais au contraire, les oublie.
Vraiment, ces émotions ont généré en moi, ce sentiment de faire tout ce que je peux, de faire tout ce que je suis mandatée de faire, non seulement pour moi et mon ONG, mais pour toutes les femmes qui reçoivent de l'aide de mon ONG. Je veux mettre mon 100% dans tous mes activités, et j'espère qu’indirectement je peux jouer un rôle efficace, même s’il est moindre.
Cependant, je suis reconnaissante avant tout d’avoir une opportunité de travail avec un organisme qui focalise ses activités et initiatives sur les femmes et les jeunes filles. Je vois enfin l’autre côté de la médaille, non seulement le côté théorique enseigné dans mes cours, mais aussi le côté pratique. Les liens entre la théorie et la pratique sont effectivement différents. Mais à vrai dire, ce que j’expérimente va bien au-delà de mes cours. Ce que j’apprends du stage ne peut être enseigné et assimilé par le biais de cours. Même, avec un stage virtuel, j'aperçois les réalités des femmes et les injustices à leur égard, et je suis encore plus éblouie des efforts et des initiatives que l’organisation SOFEDI entreprend.