Aminat, Études en Développement International et Mondialisation
Pays de stage terrain : Bénin
ONG canadienne : Centre d’étude de coopération internationale CECI
ONG locale : Centre de Développement Économique Local (CDEL-ONG)
L’étape du stage est un passage avantageux dans le parcours académique et professionnel qui nous réserve souvent divers types de surprise. C’est ce que j’ai vécu lors de mon stage au Bénin, une expérience qui m’a poussé à explorer bien au-delà de mes objectifs professionnels et académiques initiaux. Alors que je m’apprête à conclure cette aventure enrichissante, je souhaite vous partager mes réflexions sur l’impact de cette expérience sur ma compréhension du pays, ainsi que sur mes perspectives historiques, sociales et culturelles que j’ai découvertes.
Ce stage m’a appris que l’apprentissage sur le terrain va bien au-delà de ce que l’on peut trouver dans les livres. J’ai pu constater que la réalité sur le terrain est bien plus nuancée et complexe que ce que l’on peut apprendre par la lecture. Mon travail au sein d’une ONG m’a permis de contribuer de manière directe et indirecte tout en m’épanouissant socialement.
Le Bénin est un pays de l’Afrique de l’Ouest possédant une histoire qui continue de se refléter dans certaines de ses régions. Il a été marqué par des évènements majeurs tels que la traite transatlantique des esclaves et la colonisation française. La mémoire de cet évènement est encore présente dans de nombreux musées et sites d’histoires que j’ai eu l’occasion de visiter, comme l’ancien Palais Royal d’Abomey et la porte sans retour de Ouidah. Ma visite à Ouidah m’a particulièrement touchée, car c’est un lieu qui rassemble les souvenirs du commerce négrier.
L’une de mes premières découvertes a été l’hospitalité du peuple béninois. Ceci son très accueillant, chaleureux et respectueux tant entre eux qu’envers les étrangers. Ce pays reste riche en culture, tradition et diversité. Dans la ville de Cotonou, où je réside, les marchés sont animés, les rues sont vivantes et les scènes artistiques locales sont dynamiques. Même avec peu de ressources et de formations, j’ai pu constater à quel point les Béninois sont créatifs dans le partage de leur culture, leur histoire et leur coutume.
Sans oublier la cuisine béninoise qui a été une révélation pour moi. J’ai eu l’occasion de goûter à une variété de plats locaux tels que le « Toubani », un beignet fait à base de farine de manioc et de haricot, « l’Attassi » du riz mélangé avec du haricot rouge accompagné de sauce tomate longuement grillée avec de l’huile et « l’Amiwo » une pâte rouge à base de farine de maïs.
Bref, mon stage au Bénin s’achève sur de belles notes, m’ayant permis de plonger dans une culture riche que je me suis finalement appropriée. Je conseille vivement à tous ceux qui envisagent de vivre une expérience similaire de se lancer dans du volontariat à l’international.