« Avec très peu d’expérience dans le sujet d’entrepreneuriat féminin ou d’enquêtes, j’ai mis en place un sondage à niveau national pour obtenir des données quantitatives sur les barrières d’accès égalitaires aux produits et services financiers par les femmes. »
J’ai actuellement, officiellement terminé mon stage. Je pourrais raconter une histoire rose ou tout s’est bien déroulé, mais cela serait mentir. Le résultat de fin de stage ne fut pas le même que celui déterminé au début dû à des inconvénients qui sont apparus au cours de la route, mais j’ai tout de même réussi à les surpasser. Je crois que tout volontaire pourrait vivre une expérience comme la mienne et c’est pour cette raison que je souhaite vous la partager aujourd’hui, pour qu’en tant que volontaire, vous soyez prêt à tout!
J’ai travaillé pendant trois mois avec le CEEB, un organisme local bolivien. Tout d’abord, mon expérience a commencé avec d’énormes délais. Cela a pris beaucoup de temps avant que mon rôle dans l’organisme soit clair. C’était la première fois que ce petit organisme, mis à pied il y deux ans, avait un volontaire à leur charge. Je crois bien qu’il y a peut-être eu un manque de préparation de leur part ou un manque d’information sur ce que comprenais accueillir un volontaire international à distance entre eux. Lorsque l’objectif fut clarifié, moi et ma coéquipière, aussi une volontaire canadienne, avons réalisé qu’après un mois, l’organisation n’avait pas encore accès aux documents officiels nécessaires pour effectuer notre travail. Nous avons dû surmonter beaucoup d’obstacles et mettre beaucoup de pression pour l’obtention d’informations de leur part.
Lorsque le projet – un sondage à niveau national en Bolivie - que je devais mettre en place fût finalement terminé, il ne me restait que 2 semaines à mon stage. Ainsi les deux dernières semaines de mon mandat, je n’ai fait que des appels. En revanche, avec mon équipe, il nous fut impossible de compléter la quantité d’enquêtes nécessaires, résultant que j’ai dû terminé mon stage sans voir le fruit de mon travail. Mon équipe actuellement est encore en train de faire des entrevues et obtenir plus de résultats. Je reste en contact avec eux puisque je souhaite connaitre les résultats de nos sondages.
Même si je suis déçu de ne pas pouvoir participé à la finalisation du projet, et cela dû à tous les retards et blocage rencontré, je suis extrêmement satisfaite et contente de mon travail. Avec très peu d’expérience dans le sujet d’entrepreneuriat féminin ou d’enquêtes, j’ai mis en place un sondage à niveau national pour obtenir des données quantitatives sur les barrières d’accès égalitaires aux produits et services financiers par les femmes, quelque chose qu’au début de mon mandat je pensais qu’il me serait impossible.
En tant que volontaire, nous devons être prêt à tout changement dans notre plan de travail. Nous devons être très patients et autonomes. Beaucoup de retard et d’imprévu peuvent survenir et nous devons savoir comment les gérer et continuer notre apprentissage. Nos expériences ne seront peut-être pas toujours ce qu’on a espéré, mais nous obtiendrons toujours des compétences et des nouvelles aptitudes qui nous rendons meilleures. Nous apprenons ainsi la vraie nature du développement internationale, un travail qui n’est pas toujours facile, mais qui au long terme pourra améliorer le monde.