Le plan qui suit présente les effets, les responsabilités, les échéanciers et les détails concernant chacun des quatre cerceaux. Il décrit la façon dont les mesures de suivi de chaque cerceau peuvent être mises en œuvre, en précisant par qui et dans quel délai, avec un énoncé provisoire des incidences sur les ressources, ainsi qu’un énoncé sur l’unité qui sera responsable de la mise en œuvre.

Un wigwam [wigwam] est la demeure traditionnelle du peuple anishinaabe, les premiers habitants de la région d’Ottawa. L’armature du wigwam est constituée de perches cintrées, nouées ensemble pour former une structure en dôme. Cette armature comporte des éléments à la fois verticaux et horizontaux sous forme de perches structurelles et de cerceaux de stabilisation. Chez les Anishinaabeg, on enseigne qu’une communauté saine est comparable à un wigwam. Les perches verticales représentent les membres de la communauté, qui conservent leur autonomie à la base tout en acquérant une stabilité grâce à leur union au sommet. Les valeurs et les objectifs du groupe sont représentés par les perches formant un cerceau autour de la communauté et soutenant la structure. Le Plan d’action autochtone de l’Université d’Ottawa est articulé autour de cet enseignement. Les objectifs et les valeurs énoncés dans le présent document serviront de fondement à la communauté. Pour que la structure soit solide et fonctionnelle, chaque perche verticale doit soutenir sa propre part du poids, tandis que les cerceaux de l’armature doivent lui conférer à la fois la résistance et la stabilité nécessaires.

L’Université d’Ottawa s’engage dans le processus d’autochtonisation en s’inspirant des visions autochtones du monde et en œuvrant avec elles. Pour ce faire, nous créerons une communauté soudée où toutes les facultés et tous les secteurs de services coopéreront en vue de l’adoption des visions autochtones du monde dans leurs activités, tout en maintenant une communication ouverte et un soutien mutuel. Le Plan d’action autochtone touche à tous les secteurs de l’Université, notamment les facultés, les départements, les services aux étudiants, le personnel et les organisations étudiantes, ainsi que la haute direction. En collaborant de cette manière, le savoir et les traditions autochtones peuvent être intégrés et transmis de manière appropriée au sein de l’Université, car l’i nterconnexion est une pierre angulaire d’une vision autochtone du monde. Le processus de mise en œuvre enrichira tous les secteurs de notre université, soulignera la diversité et la profondeur du savoir autochtone et fera valoir ses méthodes, ses tradition s théoriques et ses pédagogies.

Une communication efficace avec les intervenants universitaires internes et externes est essentielle à la réussite du plan d’action. La première étape consistait à créer cette armature, un exercice piloté par les Affaires autochtones et le Comité permanent des affaires autochtones en consultation avec le Conseil d’éducation autochtone, les communautés autochtones locales et les associations étudiantes autochtones.