Autochtonisation de l’Université d’Ottawa : le corps professoral comptera bientôt sept nouveaux membres autochtones

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La nation algonquine anichinabée a une expression qui signifie « chercher à apprendre » : anda kikenindamàwin. Depuis quelques années, l’Université d’Ottawa a entrepris un processus d’autochtonisation en cherchant à apprendre et à s’inspirer des perspectives autochtones. C’est dans cette optique qu’elle annonce aujourd’hui l’embauche de sept Autochtones additionnels au sein de son corps professoral. Les postes seront répartis comme suit : trois à l’Institut de recherche et d’études autochtones (Faculté des arts), un à la Faculté de médecine, un à la Faculté de droit, Section de droit civil, un à la Faculté d’éducation, et un à la Faculté des sciences sociales.

L’élaboration d’une stratégie concurrentielle et complète pour ces embauches ne constitue qu’un des divers volets du Plan d’action autochtone de l’Université, lequel vise à mobiliser la communauté universitaire autour de la création d’un environnement qui reflète et soutient pleinement les cultures et les peuples autochtones sur les campus grâce à des changements structurels.

On ne peut être ce qu’on ignore. Voilà pourquoi l’Université d’Ottawa accueille les candidatures des Premières Nations, inuites et métisses.
« Ces universitaires seront des modèles inspirants pour notre population étudiante autochtone, qui est de plus en plus importante, et encourageront les étudiantes et étudiants non autochtones à s’engager dans le travail de décolonisation et de réconciliation », explique Jill Scott, provost et vice-rectrice aux affaires académiques de l’Université d’Ottawa. « En reflétant leurs cultures et leurs visions du monde, ces professeures et professeurs autochtones inculqueront un sentiment d’appartenance à une nouvelle génération d’artisanes et d’artisans du changement. »

Claudette Commanda, Aînée de la Première Nation algonquine anichinabée de Kitigan Zibi, est récemment devenue la première personne autochtone à accéder à la chancellerie de l’Université d’Ottawa. Au chapitre de l’autochtonisation, l’Université compte un Bureau des affaires autochtones, un Institut de recherche et d’études autochtones, cinq programmes d’études axés sur les réalités autochtones, trois programmes de mentorat, quatre chaires de recherche, le Centre de ressources autochtones Mashkawazìwogamig (mot qui signifie « lieu de force »), et des processus d’admission ciblés dans les facultés de droit, de médecine et d’éducation.

La pleine application des recommandations du Plan d’action autochtone est l’une des priorités stratégiques du recteur et vice-chancelier de l’Université, Jacques Frémont.

« En augmentant le nombre de membres du corps professoral autochtones, nous enrichirons notre communauté universitaire et serons plus à même d’offrir de nouvelles possibilités à toute la population étudiante, ainsi que de créer des programmes de recherche importants », ajoute Brenda Macdougall, déléguée universitaire à la participation autochtone et directrice de l’Institut de recherche et d’études autochtones.

La nation algonquine anichinabée a une expression qui signifie « chercher à apprendre » : anda kikenindamàwin. Depuis quelques années, l’Université d’Ottawa a entrepris un processus d’autochtonisation en cherchant à apprendre et à s’inspirer des perspectives autochtones. C’est dans cette optique qu’elle annonce aujourd’hui l’embauche de sept Autochtones additionnels au sein de son corps professoral. Les postes seront répartis comme suit : trois à l’Institut de recherche et d’études autochtones (Faculté des arts), un à la Faculté de médecine, un à la Faculté de droit, Section de droit civil, un à la Faculté d’éducation, et un à la Faculté des sciences sociales.  

L’élaboration d’une stratégie concurrentielle et complète pour ces embauches ne constitue qu’un des divers volets du Plan d’action autochtone de l’Université, lequel vise à mobiliser la communauté universitaire autour de la création d’un environnement qui reflète et soutient pleinement les cultures et les peuples autochtones sur les campus grâce à des changements structurels.  

On ne peut être ce qu’on ignore. Voilà pourquoi l’Université d’Ottawa accueille les candidatures des Premières Nations, inuites et métisses.  

« Ces universitaires seront des modèles inspirants pour notre population étudiante autochtone, qui est de plus en plus importante, et encourageront les étudiantes et étudiants non autochtones à s’engager dans le travail de décolonisation et de réconciliation », explique Jill Scott, provost et vice-rectrice aux affaires académiques de l’Université d’Ottawa. « En reflétant leurs cultures et leurs visions du monde, ces professeures et professeurs autochtones inculqueront un sentiment d’appartenance à une nouvelle génération d’artisanes et d’artisans du changement. » 

Claudette Commanda, Aînée de la Première Nation algonquine anichinabée de Kitigan Zibi, est récemment devenue la première personne autochtone à accéder à la chancellerie de l’Université d’Ottawa. Au chapitre de l’autochtonisation, l’Université compte un Bureau des affaires autochtones, un Institut de recherche et d’études autochtones, cinq programmes d’études axés sur les réalités autochtones, trois programmes de mentorat, quatre chaires de recherche, le Centre de ressources autochtones Mashkawazìwogamig (mot qui signifie « lieu de force »), et des processus d’admission ciblés dans les facultés de droit, de médecine et d’éducation.  

La pleine application des recommandations du Plan d’action autochtone est l’une des priorités stratégiques du recteur et vice-chancelier de l’Université, Jacques Frémont. 

« En augmentant le nombre de membres du corps professoral autochtones, nous enrichirons notre communauté universitaire et serons plus à même d’offrir de nouvelles possibilités à toute la population étudiante, ainsi que de créer des programmes de recherche importants », ajoute Brenda Macdougall, déléguée universitaire à la participation autochtone et directrice de l’Institut de recherche et d’études autochtones.