Irvin Waller (français et anglais)
Professeur Émérite, Département de crimonologie, Faculté des sciences sociales
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« Depuis près de 50 ans, le Canada exige à la fois un permis d'arme à feu et un permis spécial pour la possession d'armes à autorisation restreinte comme les fusils AR, qui ont récemment été interdits par le gouvernement fédéral. Il est prouvé que l'interdiction de ces armes d'assaut réduit le risque de leur utilisation dans tout type de fusillade qui tue plusieurs victimes à la fois.
Le Canada n'en demeure pas moins confronté à un problème de violence par arme de poing : une victime d'homicide sur trois a été tuée par une arme à feu, les armes de poing représentant près de la moitié de ces décès. La recherche suggère que le nombre de vies perdues à cause de la violence par arme de poing serait réduit de 50% si les villes recevaient de l'aide pour identifier les causes afin d'adapter une solution fondée sur des preuves avant que la violence ne se produise.
Ces solutions requièrent un financement durable pour des programmes largement ciblés sur les jeunes hommes (qui sont les plus impliqués dans la violence) et devraient inclure des actions de sensibilisation, des programmes scolaires (pour accroître l'autogestion afin d'arrêter la violence), l'emploi et le mentorat. »
Tracy Vaillancourt (anglais seulement)
Chaire en recherche du Canada en santé mentale et en prevention de la violence en milieu scolaire, et Professeure titulaire, Faculté d'éducation.
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Les recherches et l'expertise du professeur Vaillancourt portent sur les liens entre l'intimidation et la santé mentale, en particulier chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes et dans les écoles. Elle estime qu'au lieu de se concentrer uniquement sur la santé mentale pour réduire les fusillades de masse, il faut restreindre l'accès aux armes à feu. En effet, c'est en réduisant les moyens que l'on sauvera des vies.