Le Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science accueille également le professeur Abel Brodeur et les professeures Aimée Craft, Nafissa Ismail et Manisha Kulkarni au sein de sa neuvième cohorte. Créé par la SRC en 2014, le Collège regroupe des étoiles montantes ayant fait preuve d’excellence en recherche tôt dans leur carrière.
« C’est une immense fierté de voir ces prestigieuses distinctions nationales décernées à de brillants membres de notre communauté », a déclaré Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche et à l’innovation. « Leur esprit d’innovation est une source d’inspiration pour la prochaine génération, avide d’apprendre et de repousser à son tour les frontières du savoir dans des champs de recherche d’importance capitale pour la population canadienne. »
Membres de la Société royale du Canada
André Lecours (Faculté des sciences sociales) est professeur titulaire à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur les origines, le développement et les conséquences du nationalisme, ainsi que sur le fédéralisme comme approche de gestion de la diversité territoriale.
Cynthia Sugars (Faculté des arts) est professeure d’anglais à l’Université d’Ottawa. Ses recherches contribuent à ancrer les études en littérature coloniale canadienne dans une plus vaste perspective internationale. La richesse de ses analyses historiques influence profondément la réflexion sur certains des enjeux fondamentaux les plus actuels de notre époque : relations entre Autochtones et allochtones, multiculturalisme, identité nationale et place du Canada dans une société globalisée. Ses travaux nous aident à mieux comprendre les récits canadiens qui forgent et questionnent l’appartenance nationale.
Membres du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science
Abel Brodeur (Faculté des sciences sociales), professeur au Département de science économique, se spécialise en microéconomie appliquée dans les domaines de l’économie de développement, de la santé et du travail. Ses recherches actuelles portent tout particulièrement sur les répercussions des fusillades de masse et du terrorisme. Il s’attache enfin à développer et à promouvoir la transparence dans les méthodes de recherche en sciences sociales.
Aimée Craft (Faculté de droit – Section de common law) est titulaire de la Chaire de recherche de l’Université « Nibi miinawaa aki inaakonigewin :lagouvernance autochtone en relation avec la terre et l’eau », et spécialiste internationalement reconnue des relations coloniales et autochtones ainsi que des droits relatifs à l’eau. Dans ses recherches, elle s’intéresse à la collaboration avec les communautés, les gouvernements et les ONG autochtones afin de repenser les stratégies de gouvernance de l’eau et de faire ainsi plus de place aux savoirs et perspectives autochtones dans les processus décisionnels.
Nafissa Ismail (Faculté des sciences sociales, École de psychologie) est titulaire de la Chaire de recherche de l’Université sur le stress et la santé mentale. Elle s’intéresse aux mécanismes neurochimiques qui, lors d’une exposition au stress dans des périodes critiques de développement (puberté et adolescence), modifient le comportement et altèrent la santé mentale. Elle vise notamment à comprendre pourquoi le développement des troubles de l’humeur intervient davantage chez les jeunes femmes que chez les jeunes hommes. Ses travaux s’intéressent ainsi, sous cet angle du genre, à comprendre la relation entre neuroinflammation, axe intestin-cerveau et troubles d’ordre mental, et à trouver une manière de prévenir le développement de troubles de santé mentale à la puberté et à l’adolescence.
Manisha Kulkarni (Faculté de médecine) est professeure à l’École d’épidémiologie et de santé publique, dont elle est également la doyenne adjointe en santé mondiale. Entomologiste médicale et scientifique en santé publique, elle travaille à l’amélioration de la prévention et de la lutte contre les maladies, s’intéressant notamment aux maladies à transmission vectorielle dans les régions tropicales et tempérées. En vue d’orienter l’intervention en santé publique, elle a, avec son équipe et ses partenaires des quatre coins du monde, procédé à l’identification des facteurs sociaux et écologiques favorisant l’émergence et la transmission à l’humain de diverses maladies (la maladie de Lyme et le virus du Nil occidental au Canada, la dengue et le virus Zika en Amérique latine et la malaria en Afrique subsaharienne).