La ministre du Développement économique et des Langues officielles est Mélanie Joly. En vertu de la Loi sur les langues officielles, elle est responsable, notamment, de coordonner la mise en œuvre de la partie VII de la loi. La partie VII expose l’engagement du gouvernement à favoriser l’épanouissement et le développement des communautés d’expression française et d’expression anglaise en situation minoritaire. Elle présente également un engagement envers la promotion bilinguisme en favorisant la pleine reconnaissance et l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne. Dans son rôle de coordination de la partie VII, la ministre est appuyée par la Direction générale des langues officielles. Cette dernière travaille avec les autres institutions fédérales afin de mettre en place une approche concertée en ce qui a trait à la mise en œuvre de la partie VII de la Loi. Elle développe aussi des partenariats avec les provinces et territoires et offre différents programmes de financement visant à appuyer les communautés de langue officielle en situation minoritaire, la promotion des deux langues officielles, l’éducation dans la langue de la minorité et l’apprentissage de la langue seconde.
Le président du Conseil du Trésor est Jean-Yves Duclos. Il est responsable de l’élaboration et de la coordination générales des politiques et programmes du Gouvernement du Canada qui se rapportent aux parties IV (communications avec le public et prestation des services par les institutions fédérales), V (langue de travail dans la fonction publique) et VI (participation équitable des canadiens d’expression française et d’expression anglaise au sein de la fonction publique) dans la fonction publique fédérale.
En plus d’assumer la responsabilité globale de la Loi sur les langues officielles, le Ministère de la Justice, « conseille le gouvernement sur les questions juridiques ayant trait au statut ou à l'usage des langues officielles, [il] représente le gouvernement dans les litiges liés aux droits linguistiques [et il] assume des responsabilités particulières en ce qui concerne l'administration de la justice dans les deux langues officielles »[1].
Raymond Théberge est le commissaire aux langues officielles du Canada. Le commissaire est un agent du Parlement qui est chargé de veiller à la réalisation des grands objectifs de la Loi sur les langues officielles. Pour ce faire, il assume plusieurs rôles : un rôle d’ombudsman par lequel il veille à la protection des droits linguistiques par la réception de plaintes et la réalisation d’enquêtes ; un rôle de vérification par lequel il surveille la conformité des institutions fédérales et des autres organismes assujettis à la Loi ; un rôle de liaison par lequel il collabore avec les intervenants ; un rôle de vigie par lequel il agit de façon proactive pour que les langues officielles soient prises en compte par les décideurs ; un rôle de promotion et d’éducation par lequel il promeut la dualité linguistique et sensibilise les institutions fédérales et le public ; et un rôle de rapporteur par lequel il dépose chaque année un rapport devant le Parlement. Il peut également choisir d’agir comme intervenant devant les tribunaux. [2]
La « Commission de la fonction publique du Canada offre une expertise en matière d’élaboration, d’application et d’interprétation relativement aux langues officielles dans le processus de nomination [au sein de la fonction publique] »[3]. La Commission est aussi responsable de l’évaluation de la compétence dans la langue seconde[4].
Au niveau du Parlement, deux comités se penchent sur l’application de la Loi sur les langues officielles, des règlements et des instructions qui s’y rattachent : le Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes et le Comité sénatorial permanent des langues officielles.
[1] Gouvernement du Canada, Conseil du Réseau des champions des langues officielles, Rôles et responsabilités, Gouvernance des langues officielles. Page consultée en ligne le 2 novembre 2016.
[2]Commissariat aux langues officielles, Mandat et rôles. Page consultée en ligne le 2 novembre 2016.
[3] Commission de la fonction publique du Canada, Langues officielles. Page consultée en ligne le 2 novembre 2016.
[4] Ibid.