Caroline Magnan, directrice du programme de certification de common law en français (CLF), recevra le prix Boréal (catégorie Rapprochement) 2022 à l’occasion d’une cérémonie qui aura lieu jeudi.
Créé par la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada, ce prix souligne la contribution remarquable d’un individu ou d’un groupe au renforcement des liens entre les communautés francophones du Canada.
Grâce à un financement du ministère de la Justice du Canada, la CCLF permet à des étudiantes et étudiants en droit admissibles des universités de Calgary et de la Saskatchewan de faire environ un tiers de leurs études de Juris Doctor en français. Ce programme unique au Canada leur donne la chance d’acquérir des compétences essentielles en matière de rédaction et de plaidoirie en français, ainsi qu’une compréhension approfondie des importants enjeux entourant les droits linguistiques au Canada. Ces jeunes juristes en devenir ont également accès à des stages et des emplois prestigieux dans des institutions d’influence, notamment comme d’influence, notamment comme auxiliaire juridique auprès de la Cour suprême du Canada.
« Sans la collaboration des facultés de droit des universités de la Saskatchewan et de Calgary de même que de groupes comme l’Association des juristes d’expression française, il serait impossible d’offrir une formation juridique en français dans les Prairies. Or, une telle formation accroît le nombre de juristes bilingues pouvant travailler en anglais et en français, ce qui élargit par le fait même l’accès à la justice dans les deux langues officielles », fait valoir Caroline Magnan, diplômée de Harvard et détentrice d’une bourse Fulbright Canada qui enseigne également le droit aux universités de Calgary et de la Saskatchewan.
« Il ne fait aucun doute que le programme de common law en français de l’Université d’Ottawa est le véhicule idéal pour mettre en œuvre la CCLF. »
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Paul Logothetis
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