Candidat à l’élection au Bureau des gouverneurs de deux membres du corps professoral à temps complet.

Je suis professeur à la Faculté de droit, Section de common law depuis 2005. Durant l’année scolaire 2023-2024, j’étais co-président du Comité du Sénat sur la liberté académique. Dans ce rôle, j’étais membre d’un groupe chargé de consulter les membres du personnel enseignant qui ont été affectés par des incidents de sécurité sur le campus de l’Université d’Ottawa durant l’été et l’automne 2023. Le Comité s’est dévoué à la création d’ateliers et de matériel d’enseignement au sujet du rôle important de la liberté académique dans les milieux universitaires destinés au personnel enseignant et aux étudiant-e-s.

J’ai beaucoup d’expérience avec les multiples facettes des programmes académiques à l’Université d’Ottawa. Durant les cinq années que j’ai siégé au Comité sur l’évaluation des programmes de premier cycle, j’ai rencontré les directeurs et directrices de programmes et aussi le personnel enseignant dans presque toutes les facultés. Ces rencontres m’ont beaucoup appris sur les différents modes d’enseigner et d’apprendre à l’Université d’Ottawa.

Je comprends l’importance du lien entre les syndicats et l’Université d’Ottawa : j’ai été membre pour six ans (2018-2024) du Conseil d’administration de l’Association des professeurs de l’Université d’Ottawa (APUO). J’ai pu observer les négociations de près à titre de membre de l’équipe de négociation pour la convention collective de 2021-2024.

Tout récemment, j’ai aidé à la mise en œuvre d’un nouveau cours sur les traditions juridiques autochtones au sein du programme de première année en droit. Ce cours répond à l’Appel à l’action 28 du rapport de la Commission de vérité et réconciliation.

Je suis membre du Comité sur la diversité de l’Association du Barreau du Comté de Carleton (ABCC), dont le rôle est de fournir des conseils en matière de diversité, équité et inclusion pour l’association du barreau de la région. Cette relation avec l’ABCC assure un lien bénéfique entre l’Université d’Ottawa et la communauté professionnelle à Ottawa.

Je suis membre du conseil d’administration de plusieurs organismes, y compris l’Association de la communauté japonaise d’Ottawa, Compassion Ottawa (un groupe dédié à changer la manière dont notre communauté appui les personnes qui approchent la fin de la vie), et le Centre d’action pour la sécurité du revenu (une clinique financée par Aide juridique Ontario qui défend les intérêts des communautés à faible revenu en Ontario). 

Graham Mayeda

Lettre de motivation

Trois choses m’ont motivées à présenter ma candidature pour un poste au sein du Bureau des gouverneurs :

  1. assurer que le Bureau des gouverneurs soit à l’écoute de la communauté,
  2. appuyer le bureau en sa fonction d’assurer une gestion responsable de l’Université dans cette période mouvementée, et  
  3. encourager une communication plus ouverte et efficace entre le Bureau des gouverneurs et les membres de la communauté universitaire.

Être à l’écoute

Durant les consultations auxquelles j’ai participé à titre de co-président du Comité du Sénat sur la liberté académique, j’étais très encouragé par la capacité et la bonne volonté des personnes que nous avons rencontrées d’assurer que notre communauté universitaire soit engagée et saine. Il me tient à cœur que l’Université d’Ottawa continue à être un endroit ou l’échange des idées puisse avoir lieu et où la tolérance, le respect et l’ouverture d’esprit soient mis de l’avant.

La gestion responsable

Le Bureau des gouverneurs joue un rôle essentiel pour assurer la gestion responsable de l’Université d’Ottawa, et j’espère pouvoir contribuer à maintenir cette fonction importante. Lorsque les budgets semblent être sérés et la mission de l’Université paraît être en péril, les responsabilités fiduciaires du Bureau des gouverneurs revêtent une importance capitale. Le Bureau constitue un espace pour discuter comment assurer que l’Université d’Ottawa continue à jouer un rôle de chef de fil dans l’adaptation de la société canadienne face aux défis tels que la protection des institutions démocratiques, le développement d’un rapport plus durable avec l’environnement, et l’évolution des interactions humaines dans un contexte de changements technologiques continus. L’Université doit susciter l’inspiration, et j’aimerais contribuer à sa mission de protéger et de maintenir des espaces d’apprentissage et d’échange qui donnent lieu à l’espoir et à l’optimisme.

Communication ouverte et efficace

Après plusieurs années à titre de représentant au Conseil d’administration de l’APUO, je comprends l’importance des lignes de communication pour résoudre des problèmes et assurer un sentiment d’appartenance au sein de la communauté. Pour travailler ensemble, il faut qu’on fasse confiance aux autres, et le développement de rapports de confiance dépend de l’ouverture et de la transparence en communications. J’espère contribuer à maintenir ces lignes de communication ouverte pour assurer que les divers groupes au sein de notre communauté aient accès aux information essentielles relatives aux défis auxquels nous faisons face tels que le manque de financement pour les institutions post-secondaires, le rôle évolutif de la technologie dans l’enseignement, l’apprentissage et la recherche, et l’érosion de la capacité des universités d’être des endroits qui inspirent.