Dans la foulée de l’adoption du Plan d’action autochtone de l’Université (PDF, 6 Mb), le cabinet de la provost a mis sur pied, à titre de projet pilote, un comité chargé de superviser le recrutement de membres du corps professoral régulier autochtones. C’est ainsi que pour les postes où l’on cherche spécifiquement à embaucher une personne autochtone, l’Université demandera désormais qu’on achemine les dossiers des candidatures présélectionnées à ce comité pour examen.
Le comité en question était originalement constitué de deux partenaires régionaux issus des Premières Nations, de deux membres autochtones du corps professoral, d’un doyen, de la provost et d’une déléguée universitaire à la participation autochtone.
À l’issue de ses travaux, il a été décidé que certains paragraphes seraient ajoutés aux offres d’emploi pertinentes pour préciser quoi inclure dans le dossier de candidature, lequel servira ensuite à guider les décisions d’embauche. En plus de signaler qu’il ne suffit plus de s’autoidentifier pour établir son appartenance aux communautés autochtones, ces passages additionnels établiront clairement que l’Université d’Ottawa met en place des processus transparents, guidés par les meilleures pratiques en la matière, pour doter ses postes destinés aux membres des groupes visés.
Sur la base du travail effectué au cours de ce projet pilote, un libellé (ci-dessous) d’affichage concernant l’embauche préférentielle a été rédigé par l’Université. L’Université poursuit par ailleurs ses démarches pour finaliser le processus à privilégier, en consultation avec des membres autochtones de notre communauté universitaire, Claudette Commanda (chancellerie de l’Université), Gina Wilson et Norm Odjick (Bureau des gouverneurs) et le Conseil de l’éducation autochtone, entre autres parties prenantes externes.