« Lorsque j’ai appris l’existence des ateliers, j’étais enthousiaste à l’idée de pratiquer mon français dans un contexte rassurant et libre de tout jugement. »
Vara
— étudiante à l’Université d’Ottawa
1. Qu’est-ce qui vous a amenée à prendre part à ces ateliers?
Étant originaire de Toronto, j’ai eu du mal à m’habituer à converser en français, surtout durant mes deux premières années à l’Université d’Ottawa. J’ai bien suivi quelques cours en français, mais je n’ai pas été réellement incitée à parler cette langue en dehors de la classe. Et, comme je suis quelqu’un de timide, je savais que j’allais avoir de la difficulté à sortir de ma coquille et à m’exercer de mon propre chef. Lorsque j’ai appris l’existence des ateliers, j’étais enthousiaste à l’idée de pratiquer mon français dans un contexte rassurant et libre de tout jugement.
2. Comment décririez-vous les ateliers de conversation à quelqu’un qui ne les connaît pas?
Les ateliers de conversation sont répartis en trois niveaux : débutant, intermédiaire et avancé. Il s’agit de rencontres informelles de 55 minutes offertes à différentes heures de la journée à l’ensemble de la population étudiante, c’est-à-dire qu’aucune inscription à un cours ou à un programme de langue seconde n’est requise. Les ateliers constituent un moyen formidable et enrichissant de meubler les longues pauses prévues à l’horaire.
Les participantes et participants commencent habituellement par se présenter, après quoi l’étudiante-animatrice ou l’étudiant-animateur dirige les activités. Puis, cette personne oriente les conversations sur des sujets allant des séries de télé aux expériences vécues sur le campus, en posant des questions. Les responsables de l’animation sont bien placés pour comprendre les difficultés liées à l’apprentissage d’une autre langue dans un milieu universitaire. Les ateliers se terminent par une activité de groupe amusante, comme un jeu ou le visionnement d’une capsule vidéo. Chaque atelier peut accueillir jusqu’à cinq personnes, mais des fois, j’étais la seule participante. J’ai pu ainsi bénéficier d’une attention et d’un soutien personnalisés pour améliorer mes compétences en français à l’oral.
3. Quels ont été vos ateliers ou activités préférés?
L’un de mes ateliers préférés a été celui de Rianna, où l’animatrice avait organisé une activité sur le thème d’une apocalypse fictive. Elle nous a d’abord montré une vidéo sur le Diefenbunker, un véritable abri antiatomique de la région d’Ottawa utilisé durant la Guerre froide. Puis, elle a réparti les personnes participantes dans des salles de discussion sur Zoom en nous demandant d’inventer notre propre scénario d’apocalypse et de préciser où nous construirions un bunker. Cette activité était amusante, car elle nous a permis de nous exercer à parler spontanément dans un contexte plus détendu que celui d’un cours magistral. J’ai aussi beaucoup aimé les ateliers de Tsoa, auxquels j’ai souvent participé. Elle organisait notamment une activité portant sur les expressions françaises. L’apprentissage d’expressions informelles et familières à l’aide d’une personne de langue maternelle française m’a aidée à mieux comprendre quand et comment les utiliser correctement.
4. Les ateliers vous ont-ils aidée à améliorer votre français? Si oui, comment?
Oui! Tout à fait! J’ai non seulement amélioré mon vocabulaire, mais aussi ma capacité à entretenir des conversations spontanées et informelles. Les responsables de l’animation et les autres participantes et participants ont su me mettre à l’aise et m’encourager, ce qui m’a donné confiance en mes capacités.
5. Quel est l’aspect le plus enrichissant des ateliers?
En plus d’être une façon amusante d’apprendre la langue, le fait de se retrouver en petits groupes est un excellent moyen de rencontrer d’autres membres de la communauté étudiante. On n’a pas à se préoccuper de notre accent ni de notre prononciation, car personne ne critique notre façon de parler. Au contraire, tout le monde est sympa! Les responsables de l’animation sont en mesure de présenter différents aspects de la culture francophone, ce qui contribue à enrichir le processus d’apprentissage. C’est une situation gagnante sur toute la ligne! On acquiert la confiance nécessaire pour parler une langue dans un contexte rassurant, tout en rencontrant des gens.
6. Où se déroulent les ateliers de conversation?
Les ateliers de conversation de l’ILOB ont généralement lieu au Centre de ressources Julien-Couture au pavillon Hamelin. Durant la pandémie, toutefois, ils ont lieu sur Zoom ou Gather.Town.
7. Comment s’inscrire à un atelier de conversation de l’ILOB?
Il suffit de réserver une plage horaire au moins 24 heures avant le début de l’atelier. Ils sont toujours gratuits et ouverts à tous les membres de la population étudiante.