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« Travailler à répondre aux 94 "appels à l'action" lancés par le Centre national pour la vérité et la réconciliation n'est qu'un premier pas vers la reconnaissance de ces préjudices historiques et la réparation. Les Canadiens devraient s'attendre à ce que les professeurs d'études sociales et d'histoire reçoivent les compétences professionnelles nécessaires pour enseigner la « vérité » et travailler à la « réconciliation » en collaboration avec les différentes communautés des Premières nations, des Métis et des Inuits.
Le ministère de l'Éducation et le gouvernement provincial devraient être proactifs en reconnaissant les répercussions intergénérationnelles du système des pensionnats autochtones dans l'ensemble du programme scolaire. Il revient actuellement au conseil scolaire, à l'école, à l'équipe de direction et aux enseignants de mettre en évidence l'histoire de la violence systémique du gouvernement canadien, ce qui signifie qu'elle dépend souvent d'une connaissance et d'une compréhension individuelles du système des pensionnats autochtones. Cette importance historique est souvent encore reprise du point de vue colonial.
- Comment le ministère de l'Éducation en Ontario pourrait-il s'assurer que les écoles disposent d'un financement spécifique pour faire face aux impacts historiques et permanents du système des pensionnats autochtones dans le cadre de cette reconnaissance nationale?
- Comment pourrions-nous le faire en adoptant des méthodes pédagogiques et des programmes d'études qui permettent de repenser et de redresser nos relations passées, présentes et futures en tant que citoyens canadiens autochtones et non autochtones?
Plusieurs programmes de formation des enseignants au pays se sont assurés que la plupart des candidats à l'enseignement acquièrent une connaissance et une compréhension de base des impacts historiques, violents et intergénérationnels du colonialisme. »