Jean-Philippe Chaput (Français et anglais)
Faculté de médecine
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Selon Jean- Philippe Chaput, professeur à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, le changement d’heure peut grandement affecter la santé et causer plusieurs problèmes qui justifieraient son abolition. Perdre ou reprendre une heure de sommeil peut sembler banal, mais ces changements peuvent avoir des effets indésirables sur nos habitudes de vie.
- Manquer de sommeil augmente la fatigue et réduit notre concentration, agit sur notre humeur et peut causer des erreurs ou accidents dus à l’inattention.
- Dormir moins affecte nos comportements alimentaires et augmente le désir de manger des aliments sucrés, gras et de boire de l’alcool.
- Règle générale, le corps peut prendre quelques jours à s’ajuster à la perte d’une heure dans la journée, voir même une semaine.
Joseph De Koninck (Français et anglais)
Faculté des sciences sociales
École de psychologie
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Selon Joseph De Koninck, Professeur émérite à l’École de psychologie de l’Université d’Ottawa, comme notre horloge biologique et notre sommeil sont perturbés par le changement d’heure, on devrait tout simplement l’abolir et rester à l’heure solaire (heure normale) durant toute l’année.
- Les cycles circadiens qui régissent notre sommeil sont fragiles et un grand nombre de personnes se plaignent d’effets néfastes ressentis à chaque changement d’heure. Des sondages récents menés en Europe, en Colombie-Britannique et en Alberta confirment que la très grande majorité des personnes préfèreraient que l’on abolisse le changement d’heure. Seules les commerces qui profitent des heures ensoleillées tardives de l’été s’y objectent.
- Parmi les problèmes de santé reliés à des déficits de sommeil, on trouve l’obésité, le contrôle du diabète, les anomalies cardiaques, et les troubles de santé mentale.
- Les avantages qui avaient suscités l’introduction de l’heure avancée pour la saison estivale depuis maintenant un siècle n’existent plus, et cette pratique crée beaucoup d’inconvénients à une partie importante de la population. Il recommande donc que le Canada envisage sérieusement d'abandonner cette pratique.