Les membres des médias peuvent communiquer directement avec l'experte suivante :
Darlene Himick (anglais seulement)
Professeure agrégée, École de gestion Telfer
Le mouvement mondial de désinvestissement des combustibles fossiles a pris beaucoup d’ampleur au cours de la dernière année, notamment lors de la COP26. Les récentes annonces de désinvestissement faites par des investisseurs de premier plan, tels que la Caisse de dépôt et placement du Québec, le fonds de pension de la ville de New York, l’Université Harvard et l’Université de Toronto, démontrent l’importance de comprendre les raisons de cette accélération et la manière dont ces investisseurs concilient leurs décisions avec les pressions financières.
La professeure Himick étudie le mouvement de désinvestissement des combustibles fossiles, où les activistes remettent en question ce que sont les investissements rentables et font valoir que la rentabilité ne doit pas primer sur la durabilité environnementale. Elle peut discuter de ce mouvement mondial qui gagne rapidement du terrain.
« Globalement, les institutions mondiales se sont engagées à désinvestir 40 000 milliards de dollars américains d’actifs des combustibles fossiles. Ce chiffre, qui augmente rapidement, peut sembler encourageant. Or, le désinvestissement des entreprises à fortes émissions de carbone peut permettre à ces dernières d’esquiver les demandes plus strictes en matière de responsabilité; par ailleurs, certaines entreprises soutiennent que le changement climatique ne relève pas de leur compétence. »