Dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, du 3 au 9 mai 2021, l’équipe des relations médias de l’Université d’Ottawa met en lumière des experts dont les recherches portent sur divers aspects de la santé mentale.
Les membres des médias peuvent communiquer directement avec les experts suivants :
Kimberly McMillan (anglais seulement)
Professeure adjointe, École des sciences infirmières, Faculté des sciences de la santé
« La santé mentale des infirmières et des infirmiers souffre énormément. C'était un sujet très bien documenté (notamment au Canada) avant la pandémie, qui n'a fait qu'être exacerbé par la pandémie.
Cette situation a longtemps été un fardeau pour le personnel infirmier, qui doit développer sa résilience personnelle pour faire face aux facteurs de stress de son travail. Cependant, ce sont nos lieux de travail mêmes qui créent ces problèmes de santé mentale, et la solution doit donc être axée sur le système. Il faut d'abord résoudre les problèmes qui alimentent la mauvaise santé mentale dans la profession : pénurie de personnel, ratio patient/infirmière élevé et soutien inadéquat sur le lieu de travail, autant de facteurs qui ont été aggravés par la pandémie.
En plus de répondre à ces facteurs de stress, les organismes de soins de santé, avec le soutien du gouvernement, doivent investir massivement dans des programmes de soutien en santé mentale durables et à long terme pour le personnel infirmier, qui doivent aller au-delà des quelques séances de thérapie offertes actuellement par les programmes d'aide aux employés. Ces programmes s'apparentent à un pansement sur une hémorragie. »
Annie Robitaille (français et anglais)
Professeure adjointe, École interdisciplinaire des sciences de la santé, Faculté des sciences de la santé
Les recherches de la professeure Robitaille sont axées sur une meilleure compréhension des facteurs biopsychosociaux liés au vieillissement. Une grande partie de ses recherches portent sur les personnes fragilisées vivant chez elles ou dans des centres de soins de longue durée. Ses travaux visent également à rehausser la qualité de vie et à réduire l’isolement social des personnes âgées fragilisées dans le continuum de soins ainsi que de leurs aidants naturels.