Un plan pour la planète : Un nouveau rapport du GIEC révèle que l'inaction n'est plus une option pour le changement climatique

Salle de presse
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Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié aujourd'hui un nouveau rapport intitulé Changement climatique: une menace pour le bien-être de l’humanité et la santé de la planète, dans lequel il montre que les effets et les risques du changement climatique sont de plus en plus complexes et qu'ils toucheront tous les secteurs de la société.

Ces problèmes, aggravés par les défis existants auxquels notre monde est confronté, tels que la pandémie actuelle de COVID-19, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement et les tensions géopolitiques actuelles, soulignent l'urgence pour les gouvernements du monde entier de fixer des objectifs très ambitieux pour faire face aux risques climatiques.

« Le nouveau rapport du GIEC indique clairement que l'avenir est là en ce qui concerne le changement climatique », explique Jackie Dawson, auteure principale du 6e rapport d'évaluation du GIEC pour le chapitre 16 - Amérique du Nord et du document transversal 6 - Régions polaires, codirectrice scientifique du Réseau de centres d'excellence, ArcticNet, Chaire de recherche du Canada (niveau 1) sur les dimensions humaines et politiques du changement climatique, professeur titulaire de géographie, environnement et géomatique à la Faculté des arts de l'Université d'Ottawa et membre de l'Institut pour la science, la société et la politique (ISSP). « Nous observons déjà des menaces pour le bien-être humain et la santé de la planète par l'augmentation des événements extrêmes tels que les incendies de forêt, les inondations, les sécheresses et les tempêtes majeures, ainsi que par des événements climatiques tels que l'élévation du niveau de la mer, le dégel du pergélisol et la modification des régimes de précipitations - qui ont tous des répercussions importantes sur nos vies et celles de nos frères, sœurs, amis et familles. Nous serons confrontés à des risques climatiques inévitables au cours des deux prochaines décennies, même si nous parvenons à maintenir le réchauffement à 1,5 degré Celsius (le réchauffement actuel est de 1,1 degré Celsius par rapport à l'ère préindustrielle). Nous ne nous adaptons pas assez rapidement et le coût de l'inaction est presque toujours supérieur à celui de l'action. »

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est l'organe des Nations unies chargé d'évaluer les données scientifiques relatives au changement climatique et son plus récent rapport est un sombre avertissement sur les conséquences de l'inaction.

Pourtant, la professeure Dawson ajoute : « Il y a de l'espoir et nous sommes bien placés pour nous adapter aux changements et aux risques qu'entraîne le changement climatique en cours, mais la voie à suivre passe par une coopération mondiale, des réductions importantes des émissions de gaz à effet de serre, un engagement en faveur de la protection de la planète et une attention particulière à l'équité. »
 


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Isabelle Mailloux
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