Comment la cohabitation profite aux poissons

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Trois poissons orange
Trois poissons orange

Si les humains peuvent miser sur leurs relations avec la famille ou des amis pour échapper aux effets négatifs du stress, la vie de groupe peut aussi bénéficier de la même façon aux poissons.

Une nouvelle étude pilotée par un ancien étudiant de l’Université d’Ottawa, Brett Culbert (aujourd’hui doctorant à l’Université de Guelph), et cosignée par la professeure du département de biologie à l’Université d’Ottawa, Kathleen Gilmour, se penche sur l’impact des relations sociales sur le niveau de stress des poissons. Le professeur Sigal Balshine, de l’Université McMaster, a aussi participé aux recherches.

Les résultats démontrent que, lorsque soumis à une situation stressante, le poisson Neolamprologus pulcher qui vit en groupe peut surmonter sa crainte plus rapidement qu’un poisson qui vit seul. Les poissons qui interagissent avec d’autres ont aussi affiché un taux moins élevé d’hormones de stress, en plus de retrouver un comportement normal plus rapidement que les poissons solitaires.

Selon l’auteur principal, Brett Culbert, il s’agit de la première étude qui évalue les facteurs physiologiques et comportementaux qui ont une influence sur la réduction du niveau de stress chez les animaux non mammifères, et qui identifie plusieurs différences potentielles entre les mammifères et autres vertébrés.

Il ajoute que l’étude met en lumière les multiples avantages des relations sociales sur plusieurs types d’animaux.

« En général, je crois que c’est important pour les gens de considérer les interactions sociales comme étant cruciales pour presque tous les animaux. Un peu comme le sentiment de détente intérieure que nous ressentons lorsque nous passons du temps avec de la famille ou des amis, les poissons tirent aussi profit d’interactions sociales positives. » – Brett Culbert

L’étude Social buffering of stress in a group-living fish (en anglais) a été publiée dans le journal scientifique Proceedings of the Royal Society of London B.

La professeure Kathleen Gilmour de l’Université d’Ottawa et le doctorant Brett Culbert sont disponibles pour des entrevues en anglais seulement.

 

Pour plus d’informations :
Justine Boutet
Agente de relations médias
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