Depuis des années, les chercheurs s’efforcent de comprendre comment les mutations d’un gène appelé LRRK2 peuvent accroître le risque de développer trois maladies très différentes : la maladie de Parkinson (qui touche le cerveau), la maladie de Crohn (qui touche les intestins) et la lèpre (qui touche le système nerveux périphérique). Récemment, une équipe de chercheurs canadiens a constaté que l’inflammation est probablement la coupable. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Science Translational Medicine.
L’inflammation, qui se manifeste par de l’enflure, des rougeurs, une sensation de chaleur et de la douleur, est le premier moyen de défense de notre corps contre les virus, les bactéries et les blessures. Mais lorsque l’inflammation est trop forte ou dure trop longtemps, elle peut causer d’autres dommages au corps.
« Tout le monde croyait que le gène LRRK2 agissait principalement sur le cerveau, en raison de son association avec la maladie de Parkinson. Mais nos recherches ont démontré pour la première fois que ce gène agirait principalement sur le système immunitaire », explique le Dr Michael Schlossmacher, auteur principal de l’étude. Le Dr Schlossmacher est titulaire de la Chaire de recherche Bhargava sur la neurodégénérescence et professeur à l’Institut de recherche sur le cerveau de l’Université d’Ottawa. Il est également directeur du Programme de neuroscience et neurologue à L’Hôpital d’Ottawa.
Pour en savoir plus sur cette recherche, cliquez ici.
Pour plus d’informations :
Orian Labrèche
Agent de relations médias
[email protected]
613.863.7221